L’hydrogène s’installe dans le secteur ferroviaire. En ce sens, Siemens teste actuellement des trains fonctionnant à hydrogène avec une autonomie de 1000 km.
L’hydrogène dans les trains pour réduire l’empreinte carbone des transports
L’objectif est de permettre des trajets sans lignes électriques aériennes ni émissions de gaz à effet de serre. Les trains Siemens fonctionnent pour cela avec un générateur d’hydrogène qui charge une batterie électrique embarquée alimentant le moteur.
Celle-ci n’est utilisée que pour fournir une puissance de pointe pouvant atteindre les 160 km/h. Cette technologie doit être testée en Allemagne l’année prochaine.
Décarboner les transports
D’après Michael Peter dirigeant Siemens Mobility, la technologie contribuerait de manière significative aux objectifs environnementaux. Selon lui, « Si nous voulons atteindre nos objectifs climatiques, les transports en général devraient s’efforcer d’être 100% propres ».
Ce dernier vise notamment le marché des États-Unis où 40% du réseau ferroviaire n’est pas encore électrifié.
Trains plus chère, mais plus efficaces
Si Siemens refuse de présenter les coûts, les trains à hydrogène seraient plus chers que les trains uniquement électriques. Cependant, ce coût serait compensé par une plus longue durée de vie. Ce type de trains pourraient en effet parcourir 400.000 km par an pendant 40 ans. Ils pourraient également être recyclés.
Aussi, les batteries à hydrogène ont environ 100 km d’autonomie supplémentaires par rapport à des batteries simples. Pour Michael Peter, les trains à hydrogène vont remplacer près de 20.000 véhicules ferroviaires en 15 ans.
En outre, ces trains seraient moins chers et plus rapides que des camions à hydrogène. Contrairement à ces derniers, les trains n’auraient pas besoin d’un réseau de stations-service pour les prendre en charge.
Enfin, le dirigeant Siemens Mobility ajoute que le coût direct est compensé par le coût indirect du maintien d’un système de transport carboné.