L’hydrogène et le CCUS sont au centre des débats concernant la transition énergétique. Dans une étude publiée en début d’année, Wood Mackenzie souligne que 2021 est une année record pour ce vecteur énergétique et le stockage de carbone. Ces deux technologies vertes se démarquent depuis la COP26 de Glasgow mais leur succès fulgurant cache également des difficultés dans leurs réalisations concrètes.
L’hydrogène et le stockage de carbone, grands gagnants de l’année 2021
Selon le cabinet Wood Mackenzie, ces technologies novatrices attirent de plus en plus. En effet, elles sont boostées par la COP26. Ainsi, de nombreux gouvernements s’intéressent à ces technologies, favorisant les investissements.
L’hydrogène profite de ces investissements. Par exemple, en 2021, les États-Unis lui consacrent près de 66 milliards de dollars. Les analystes espèrent que cet élan sera soutenu par le plan de relance de Joe Biden, Build Back Better, qui doit encore être voté.
2022, année de la confirmation ?
Tout comme l’hydrogène, le CCUS attirent de nouveaux adeptes. En 2021, le nombre de projets a été multiplié par sept. Cependant, la volonté politique ne suffit pas. Pour que ces projets voient le jour, les intentions politiques doivent se traduire dans la réalité. Or, ces projets sont bien souvent retardés par de nombreux débats locaux.
Outre les débats, le coût de ces technologies rend certains investisseurs réticents. En effet, l’hydrogène renouvelable coûte trois fois plus cher que l’hydrogène conventionnel.
L’année 2022 est donc une année charnière pour le développement de la filière. Selon Wood Mackenzie, de nouveaux investissements sont nécessaires afin de financer les projets en développement. De plus, il est nécessaire d’investir dans des technologies annexes du secteur comme l’ammoniac vert.