L’Université de Tulsa (UTulsa) et l’entreprise Sagebrush LLC, collaborent sur des tests visant à intégrer de l’hydrogène dans les infrastructures existantes de gaz naturel. L’objectif est d’explorer les possibilités de réduire les émissions de carbone en remplaçant une partie du méthane par de l’hydrogène, qui ne génère pas de dioxyde de carbone lors de sa combustion. Cette démarche s’inscrit dans une recherche de solutions pour une utilisation plus propre des infrastructures gazières existantes.
Les travaux de recherche sont menés sur le campus nord de UTulsa, où les chercheurs analysent les effets du mélange de différents pourcentages d’hydrogène sur les pipelines, en tenant compte des risques de fuite et de fatigue des matériaux. L’enjeu principal est de déterminer un équilibre entre l’intégration de l’hydrogène et la viabilité des infrastructures existantes, sans compromettre la sécurité et l’efficacité.
Partenariat avec Sagebrush LLC
Depuis deux ans, Sagebrush, entreprise spécialisée dans les systèmes de contrôle et de mesure pour pipelines, participe activement à ce projet avec UTulsa. Tom Blair, CEO de Sagebrush, indique que les premières phases de tests ont fourni des données précieuses et que la prochaine série de tests devrait démarrer prochainement avec des résultats attendus début 2025. Ce partenariat permet de mettre à profit l’expertise universitaire pour obtenir des données précises et applicables rapidement dans un contexte industriel.
Les infrastructures et les compétences de UTulsa permettent d’accélérer les processus de recherche pour répondre aux exigences des acteurs du secteur. L’université offre une plateforme unique où les entreprises peuvent tester et ajuster leurs stratégies d’intégration d’hydrogène, tout en minimisant les risques opérationnels liés à cette transition.
Défis techniques et implications pour le secteur
L’intégration de l’hydrogène dans les réseaux de gaz naturel pose des défis techniques importants, notamment sur la résistance des matériaux et la gestion des flux. Les tests en cours visent à identifier la proportion d’hydrogène optimale qui pourrait être ajoutée aux pipelines sans provoquer de dégradations matérielles ou de risques accrus de fuites. Ces recherches sont cruciales pour les opérateurs souhaitant adopter des approches innovantes dans le cadre de la transition énergétique.
Les résultats attendus de ce projet pourraient avoir un impact significatif sur la manière dont les infrastructures de gaz naturel sont exploitées. L’enjeu est d’identifier des solutions permettant une utilisation plus flexible et adaptable des infrastructures existantes, avec un minimum d’investissements supplémentaires pour les opérateurs du secteur. Le projet mené par UTulsa et Sagebrush pourrait ainsi ouvrir de nouvelles perspectives sur le marché de l’hydrogène, notamment en ce qui concerne l’utilisation des infrastructures actuelles.