La Hollande rejoint donc l’initiative britannique présentée lors de la COP26 dont l’effectivité est prévue pour mi-2022.
La Hollande rejoint l’initiative britannique
Avant la COP26 et le renoncement de financements de projets pétroliers et gaziers à l’étranger, les pays du G20 ont acté la fin de ceux au charbon. À noter que cela ne concerne pas les projets fossiles qui peuvent recourir aux technologies de capture et stockage de carbone.
Ainsi, le 4 novembre 2021, 19 pays dont le Canada, les États-Unis et le Danemark, se sont engagés à ce sujet. Selon Oil Change International, cité par Reuters, ces pays ont investi en moyenne presque $18 milliards/an entre 2016 et 2020. La Hollande, de son côté, renonce garantir à €4,5 milliards par an d’assurances contre le risque de crédit.
Le revirement hollandais
Ce revirement de situation de la part du Premier ministre Mark Rutte est assez inattendu. Quelques jours auparavant, le gouvernement néerlandais ne s’était pas prononcé en faveur de l’initiative. En effet, cette décision devait être imputée à la prochaine coalition gouvernementale selon le porte-parole du Ministère des Finances.
Finalement, le Premier Ministre explique qu’il est inutile de reporter cette décision. Une décision opportune à l’heure ou des manifestants pour le climat et la Seconde Chambre des États Généraux reprochait à l’exécutif sans manque d’engagement.
L’Asie ne répond pas à l’initiative
En revanche, les pays asiatiques tels que le Japon, la Corée du Sud ou la Chine se refusent à rejoindre l’initiative. D’autant qu’ils sont les plus grands investisseurs dans ce domaine. A contrario, ils ont tous acté la fin des financements publics de projets charbonnier à l’étranger.
Par ailleurs, la Hollande se tourne désormais vers des investissements plus verts avec des crédits-exports spéciaux.