Helical Fusion prévoit un réacteur de fusion nucléaire stable pour 2034

Helical Fusion vise à développer un réacteur de fusion nucléaire stable d'ici 2034, marquant une étape importante vers la production d'énergie sans émissions et renforçant la stratégie énergétique du Japon.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Helical Fusion, start-up japonaise spécialisée dans la fusion nucléaire, prévoit de lancer le premier réacteur de fusion nucléaire stable au monde d’ici 2034. Ce projet, qui utilise la « méthode hélicoïdale », une approche magnétique développée en collaboration avec l’Institut National des Sciences de la Fusion du Japon (National Institute for Fusion Science, NIFS), a pour objectif de produire de l’électricité sans émissions de gaz à effet de serre ni déchets nucléaires de longue durée. L’initiative pourrait potentiellement transformer la stratégie énergétique du Japon, un pays fortement dépendant des importations de combustibles fossiles.
La fusion nucléaire se distingue de la fission par son processus : elle consiste à fusionner deux noyaux atomiques légers pour créer un noyau plus lourd, libérant ainsi une grande quantité d’énergie. Contrairement aux réacteurs de fission traditionnels, cette technologie promet de l’énergie sans production de déchets radioactifs à long terme. Toutefois, les défis techniques et économiques restent nombreux. Les recherches actuelles, bien qu’ayant démontré la possibilité de maintenir un plasma à des températures de plus de 100 millions de degrés Celsius pendant plusieurs milliers de secondes, n’ont pas encore abouti à une solution viable sur le plan commercial.

Investissements et Défis Technologiques

Helical Fusion a estimé que la construction du réacteur pilote, prévue pour 2034, nécessitera un investissement d’environ 1 trillion de yens. Ce projet s’appuiera sur les 400 milliards de yens déjà investis par le Japon dans le développement de la fusion nucléaire au NIFS. Le coût élevé de cette technologie s’explique par les besoins en équipements sophistiqués, notamment pour le développement de bobines supraconductrices à haute température, indispensables pour maintenir le confinement du plasma et assurer la stabilité du réacteur.
Par ailleurs, des défis réglementaires importants demeurent. La mise en œuvre d’un tel projet nécessite une adaptation du cadre réglementaire japonais, ainsi que l’obtention de multiples autorisations de construction et de sécurité. Ces régulations visent à minimiser les risques associés à la manipulation de températures extrêmement élevées et à garantir que toutes les mesures de sûreté sont en place pour prévenir les incidents.

Impact sur la Sécurité Énergétique du Japon

Le succès de ce projet pourrait avoir des conséquences majeures pour la sécurité énergétique du Japon. En tant que pays importateur net d’énergie, le Japon est vulnérable aux fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux et aux tensions géopolitiques. La possibilité de produire de l’électricité à partir de la fusion nucléaire pourrait offrir au pays une plus grande autonomie énergétique, réduisant ainsi sa dépendance aux énergies fossiles.
Le gouvernement japonais suit de près les développements dans le domaine de la fusion nucléaire, considérée comme une composante essentielle de sa stratégie de diversification énergétique. En s’appuyant sur les capacités de recherche et développement du NIFS, Helical Fusion espère pouvoir surmonter les obstacles techniques qui ont freiné la commercialisation de cette technologie jusqu’à présent.

Perspectives Mondiales et Développements Futurs

Le projet de réacteur de Helical Fusion n’est pas seulement d’importance nationale; il a également des implications à l’échelle internationale. Alors que de nombreux pays, notamment les États-Unis, la Chine et l’Union européenne, investissent massivement dans la recherche sur la fusion nucléaire, le Japon pourrait se positionner en tant que leader technologique dans ce domaine. Cependant, le succès dépendra de la capacité de l’entreprise à relever plusieurs défis de taille : sécuriser les financements nécessaires, maîtriser la technologie complexe de confinement magnétique, et obtenir le soutien politique et social pour la construction et l’exploitation des installations.
En plus de ces considérations techniques, la collaboration internationale pourrait jouer un rôle crucial dans l’avancement du projet. L’intérêt croissant pour les partenariats publics-privés dans le domaine de la fusion pourrait également fournir des opportunités de financement et de partage de connaissances, accélérant le développement vers un modèle commercialement viable. Les investissements étrangers et les alliances stratégiques seront déterminants pour soutenir l’innovation technologique et la montée en puissance industrielle.

Le Royaume-Uni réforme sa régulation nucléaire pour réduire les coûts de construction

Londres engage une refonte réglementaire complète de son industrie nucléaire afin de raccourcir les délais d’autorisation, d’élargir le nombre de sites exploitables et d’abaisser les coûts liés à la construction et au financement des projets.

Le dépôt nucléaire de Posiva subit un nouveau report d’autorisation en Finlande

Le ministère finlandais de l’Économie prolonge jusqu’en juin 2026 le délai accordé au régulateur pour évaluer la demande de licence d’exploitation du site de stockage de déchets nucléaires usés d’Olkiluoto.

Framatome modernise les systèmes critiques de la centrale nucléaire de Columbia

Framatome va remplacer plusieurs systèmes de contrôle commande numérique à la centrale de Columbia aux États-Unis, dans le cadre d’un contrat attribué par Energy Northwest.
en_11407771235540

Cigéo reçoit l’avis favorable de l’ASNR et entre dans sa phase de validation finale

Le feu vert conditionnel de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection engage Cigéo dans la dernière ligne droite réglementaire, tout en transférant les risques vers le financement, les arbitrages territoriaux et la mise en œuvre industrielle.

Un drone endommage le sarcophage de Tchernobyl, l’Ukraine seule face aux réparations

L’attaque confirmée par l’AIEA sur la voûte du site de Tchernobyl expose l’Ukraine à un risque nucléaire sous conflit armé, forçant la BERD à financer une restauration partielle tandis que les standards industriels doivent intégrer la menace drone.

Deep Fission installe un réacteur nucléaire souterrain de 15 MWe dans un ancien site militaire au Kansas

Deep Fission implante un réacteur pressurisé de 15 MWe à 1,6 km de profondeur à Great Plains Industrial Park, dans le cadre du programme pilote accéléré du Department of Energy, visant une criticité au 4 juillet 2026.
en_11407771231540

EDF sécurise un contrat nucléaire de 12 ans avec le fabricant de batteries Verkor

EDF s'engage à fournir 33 MW d’électricité nucléaire à Verkor sur 12 ans, permettant au fabricant de batteries de stabiliser ses coûts énergétiques avant le lancement de sa première Gigafactory.

Le simulateur nucléaire de Lianjiang entre en phase de livraison après validation complète

Le simulateur pleine échelle du projet nucléaire de Lianjiang a passé avec succès les tests d'acceptation en usine, ouvrant la voie à son installation sur le site en construction dans la province chinoise du Guangdong.

Le Danemark se dote d’une alliance industrielle pour préparer un retour du nucléaire civil

Une coalition d’industriels, de syndicats et d’investisseurs danois lance une plateforme en faveur du nucléaire modulaire, avec pour objectif de structurer une offre pilotable bas carbone au service de la compétitivité industrielle.
en_114033331232540

Le Royaume-Uni lance TAE Beam UK soutenue par Google dans la fusion

Le Royaume-Uni et TAE Technologies créent une coentreprise à Culham pour produire des faisceaux neutres, un composant clé de la fusion, avec un soutien stratégique de Google.

Natura Resources accélère le développement de son réacteur nucléaire au sel fondu avec le soutien du DOE

Le développeur texan Natura Resources reçoit un nouveau soutien fédéral pour tester des composants critiques de son réacteur modulaire de 100 mégawatts en partenariat avec le laboratoire national d’Oak Ridge.

Le Japon s’apprête à voter sur la relance partielle de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa

L'assemblée régionale de Niigata délibère sur le redémarrage de l’unité 6 de la plus grande centrale nucléaire du monde, treize ans après l’arrêt imposé par la catastrophe de Fukushima.
en_11402222221228540

Belgique : Doel 2 définitivement arrêté après cinquante ans de production

Le réacteur Doel 2 a été mis hors service, devenant le cinquième réacteur belge à cesser ses activités dans le cadre de la politique nationale de sortie progressive du nucléaire.

Rolls-Royce SMR étend sa coopération nucléaire avec ÚJV Řež en Tchéquie

Rolls-Royce SMR a renforcé son partenariat avec ÚJV Řež pour accélérer le déploiement de petits réacteurs modulaires, en visant la construction de plusieurs unités en République tchèque et à l’international.

Le Canada et l’Alberta actent une stratégie nucléaire commune d’ici 2027

Ottawa et Edmonton s’accordent pour élaborer une stratégie de production nucléaire visant 2050, marquant une coopération inédite dans un protocole d’entente incluant également le captage de carbone et un projet de pipeline autochtone.
en_11401111111231540

Le Niger défie Orano en lançant sa production d’uranium sur le marché international

Niamey affirme reprendre la main sur ses ressources en uranium en autorisant la vente libre de la production de Somaïr, anciennement contrôlée par le français Orano, malgré un contentieux juridique en cours.

Equinix sécurise 500 MWe nucléaires avec Stellaria pour ses data centers IA

Equinix a signé un accord stratégique avec la start-up française Stellaria pour réserver 500 MWe de capacité nucléaire avancée destinée à alimenter ses futurs data centers IA européens à partir de 2035.

Le Kyrgyzstan mise sur un petit réacteur nucléaire russe pour combler sa crise énergétique

Bichkek projette d’accueillir un réacteur modulaire RITM-200N fourni par Rosatom afin de pallier ses pénuries d’électricité et renforcer ses liens énergétiques avec Moscou, malgré les risques liés aux sanctions occidentales.
en_114027272633540

TEPCO pourrait relancer la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa dès janvier

L’assemblée préfectorale de Niigata se prononcera sur la reprise de l’unité 6, marquant une potentielle première relance pour TEPCO depuis la catastrophe de Fukushima en 2011.

La Norvège soumet à consultation transfrontalière son projet de centrale nucléaire

Le gouvernement norvégien a lancé une consultation auprès de ses voisins sur son projet de centrale nucléaire modulaire à Aure et Heim, conformément à la Convention d’Espoo.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.