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Gustavo Petro, le président qui inaugure une révolution écologique en Colombie

La Colombie, sous la présidence de Gustavo Petro, connaît un tournant historique en matière de politique énergétique et environnementale. S'engageant fermement dans la voie de la transition énergétique, le gouvernement Petro vise à réduire la dépendance nationale aux combustibles.
Gustavo Petro transition énergétique Colombie

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Lors de la campagne présidentielle colombienne de 2022, Gustavo Petro défend une idéologie qui transcende les clivages traditionnels de gauche et de droite. Ce dernier propose au peuple colombien de choisir entre une « politique de la vie », axée sur la protection environnementale, et une « politique de la mort », ancrée dans la dépendance aux combustibles fossiles. Pour cause : au-delà de la volonté de Petro de faire de la Colombie un leader de la transition énergétique globale, son pays est fortement vulnérable au changement climatique. D’abord, la Colombie abrite près de 10% des espèces connues dans le monde, ce qui lui vaut le titre de pays « mégadivers ». En outre, le pays est de plus en plus affecté par les inondations, les glissements de terrain ainsi que les pénuries d’eau. Petro souligne également lors de sa campagne la nécessité de protéger l’Amazonie, un discours accueilli avec enthousiasme par les écologistes. Son projet de cesser l’exploration pétrolière, quant à lui, inquiète les milieux d’affaires.

Le 29 mai 2022, il mène au premier tour de l’élection présidentielle avec plus de 40 % des votes, suivi par l’homme d’affaires Rodolfo Hernández. L’absence de majorité absolue pour Petro conduit à un second tour en juin. Bien que les prédictions envisagent un second tour disputé, Petro l’emporte avec plus de 50% des voix contre 47 % pour Hernández. Sa victoire marque alors une première historique avec l’élection d’un président de gauche en Colombie, et sa colistière, Francia Márquez, devient la première femme noire vice-présidente du pays.

Gustavo Petro milite dès l’âge de 17 ans au sein du M19. Un mouvement de guérilla urbaine colombien, tout en maintenant l’importance de la lutte des classes, il rejette les idées du bolchevisme, de dictature du prolétariat et de parti unique. À la place, le M19 poursuit l’objectif d’une social-démocratie révolutionnaire. En somme, il cherche à transformer les structures de la démocratie libérale traditionnelle de son pays. Comme beaucoup d’autres pays d’Amérique latine, la Colombie est marquée par un système fortement oligarchique. Petro milite au M19 jusqu’à la démobilisation du mouvement en 1990, dans le cadre d’un accord de paix avec le gouvernement colombien.

M19 Colombie

En 1991, Gustavo Petro franchit les portes de la Chambre des Représentants de Colombie, porté par les couleurs de l’Alianza Democrática M-19. Son chemin, toutefois, prend un tournant abrupt en 1994 quand des menaces mortelles le contraignent à quitter son pays natal. Il trouve refuge à Bruxelles, où il occupe un poste d’attaché diplomatique jusqu’en 1996. À son retour en Colombie, il reprend son siège à la Chambre des Représentants en 1998.
Son engagement politique en 2006, le mène vers les bancs du Sénat colombien. Là, il se distingue en devenant un des critiques les plus fervents du président Álvaro Uribe. Gustavo Petro soulève des accusations graves qui impliquent des politiciens, des membres des forces de sécurité, et le frère du président Uribe dans des affaires de trafic de drogue et de collusion avec des groupes d’« escadrons de la mort ». Ces prises de position lui valent un soutien populaire grandissant, qu’il canalise vers une candidature à la présidence en 2010. Bien qu’il ne finisse que quatrième, cette élection marque le début d’une ascension notable.

En 2012, Petro entame un mandat de maire à Bogotá. Il lance des programmes comme des tarifs subventionnés sur l’eau et les transports pour les citoyens les plus précaires. Ces programmes contribuent à réduire la criminalité et la pauvreté dans la capitale. Cependant, son projet de réforme du système de collecte des ordures tourne au désastre. En effet, celui-ci entraîne des amoncellements d’ordures dans les rues, et conduit à la destitution de Petro par le bureau du procureur général en 2013. Cependant, un appel à la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme lui permet de retrouver son poste l’année suivante. Ce revers, loin de le marginaliser, renforce son image auprès de la gauche colombienne. En 2018, il se présente à nouveau à la présidence et parvient à un second tour face à Iván Duque. Ce dernier l’emporte avec 54 % des voix. Mais en 2022, Petro se présente pour la troisième fois aux élections présidentielles. La suite de l’histoire, nous la connaissons déjà.

Depuis son élection à la présidence, de nombreuses promesses de campagne de Gustavo Petro dans le domaine énergétique ont vu le jour. De ce point de vue, la mesure la plus marquante de l’actuelle présidence Petro est sans doute l’annonce, en janvier 2024, que son gouvernement ne signerait pas de nouveaux contrats d’exploration d’hydrocarbures. Une mesure ambitieuse, étant donné la dépendance de la Colombie aux énergies fossiles, en particulier le pétrole.

Les taxes, dividendes et redevances issues des hydrocarbures contribuent à hauteur de 15% aux recettes de l’État colombien. Les exportations de pétrole et de charbon, quant à elles, constituent plus de la moitié du total des exportations du pays (55%). Mais Petro l’avait annoncé lors de la COP28 à Dubaï : « Aujourd’hui, nous assistons à une immense confrontation entre le capital fossile et la vie humaine, et nous devons choisir un camp. Nous, nous choisissons le camp de la vie ».

Autre mesure notable de la présidence de Petro : l’interdiction absolue de la fracturation hydraulique, ou fracking. En interdisant le fracking, la Colombie se prive de l’équivalent de 3 000 000 millions de barils actuellement présents sur son territoire. Cette mesure, outre le fait qu’elle constitue une porte de sortie du pétrole, a également une portée environnementale. En effet, de façon générale, la fracturation hydraulique se traduit par l’injection de 80 à 300 tonnes de matières toxiques dans le sol. À l’issue de l’opération, près de 80% de ces matières toxiques reste dans la terre, et atteint parfois les nappes phréatiques.

Fracking

La conservation de la forêt amazonienne est également au cœur de la politique écologique de Gustavo Petro. En août 2023, le Président colombien, avec Lula et les dirigeants des six autres pays amazoniens (Bolivie, Équateur, Guyana, Pérou, Suriname, Venezuela), relance l’Organisation du Traité de la coopération amazonienne (Amazon Cooperation Treaty Organization). Alors que les huit gouvernements conviennent de la nécessité de programmes de « financement innovant » pour la sauvegarde de l’Amazonie (comme l’échange de dettes extérieures), la Colombie de Petro et le Brésil franchissent une étape supplémentaire : les deux pays s’engagent à atteindre l’objectif « zéro déforestation » d’ici 2030. Afin d’atteindre cet objectif, le président colombien souhaite décourager les industries néfastes pour la conservation de la forêt, telles que l’huile de palme et la canne à sucre. Ces dernières servent notamment à produire des boissons gazeuses, très prisées en Amérique du Sud. Ainsi, pour lutter contre ces puissantes industries, Petro instaure un système de taxes très élevées sur la consommation de ces boissons.

Réactions et oppositions aux politiques environnementales et climatiques

En Colombie, la transition énergétique s’accélère incontestablement sous la présidence Petro. Cependant, nous pouvons nous douter que dans ce pays fortement dépendant des hydrocarbures, les nouvelles mesures énergétiques et environnementales ne font pas l’unanimité.

D’abord, nombreux considèrent que les efforts de la Colombie sont démesurés par rapport à l’impact réel du pays sur le changement climatique global. Ainsi, Sergio Guzman, directeur de l’institut « Colombia Risk Analysis », souligne que « ce n’est pas à un pays comme la Colombie, aux infrastructures très déficientes, d’assumer le coût de la transition énergétique », alors que le pays ne produit « que » 0,3% des émissions mondiales de CO2.

En outre, une grande part de l’industrie des hydrocarbures s’inquiète des conséquences potentielles de cette transition énergétique rapide sur l’économie du pays. En effet, de nombreuses voix de l’industrie fossile soulèvent la question de la réduction de la quantité d’investissements étrangers dans le pays, en raison de la diminution de la rentabilité pour les projets dans le domaine des hydrocarbures. Des inquiétudes fondées puisque, dès fin 2022, l’année de l’élection de Petro, les investisseurs, inquiets de l’augmentation des taxes sur le gaz, le pétrole et le charbon, se débarrassent des obligations d’État. Cette situation fait chuter le peso à partir de fin 2022.

Enfin, la transition énergétique est également source de controverses au sein des populations indigènes. Ainsi, dans le département de La Guajira, au nord du pays, où habitent les Wayuu, principale communauté indigène de Colombie, l’opposition aux projets éoliens est forte. Or, le désert de La Guajira est considéré comme le meilleur site pour l’énergie éolienne de toute l’Amérique du Sud en termes de potentiel de production électrique. Alors que le désert, qui constitue environ 1% de la superficie totale de la Colombie, pourrait fournir dix-huit gigawatts d’électricité, le reste du pays en fournit trente. Cependant, les projets éoliens dans la région restent souvent perçus comme suivant une dynamique similaire à l’extractivisme traditionnel, dont les communautés indigènes ne voient pas les bénéfices. Et ce malgré le « Pacte pour une transition juste » initié par Gustavo Petro, qui vise à répartir au niveau local les bénéfices de la production électrique générée par l’éolien.
Éoliennes La GuajiraAinsi, pour Joanna Barney, directrice à l’institut Indepaz, « tout ce que vous faites à La Guajira – si vous n’avez pas la sensibilité sociale qui vient du fait d’avoir visité le territoire et de le connaître – est préjudiciable ». Pour Irene Vélez Torres, ancienne ministre de Petro, la transition énergétique du gouvernement « a ses défis ». Cependant, à travers l’exemple du « Pacte pour une transition juste », elle estime que la politique énergétique actuelle sous Petro reste « la voie à suivre dans ce gouvernement […] et dans ceux qui suivront ».

Perspectives futures et défis

Au-vu des mesures précédemment évoquées, et ce, malgré les contestations qui en découlent, les perspectives pour la transition énergétique sous Petro peuvent être considérées comme optimistes. Pour Andreas Malm, militant et chercheur suédois, la fin de l’industrie pétrolière en Colombie devrait être atteinte à moyen terme. À l’occasion d’une conférence dans le cadre de la chaire de géographie de l’Institut La Boétie, à Paris, le 30 mars dernier, l’auteur avait déclaré que « peut-être que, si (la politique de Gustavo Petro) se poursuit, dans 10 ans l’industrie pétrolière en Colombie cessera ». En effet, Malm soulignait à cette occasion que si les réserves sont exploitées et que l’exploration cesse, l’industrie pétrolière colombienne devrait prendre fin dans les années à venir. Par ailleurs, au niveau régional, le slogan de Petro, qui consiste à échanger « la dette contre la vie », fait lentement son chemin dans les pays du Sud, même s’il n’a reçu jusqu’à présent le soutien d’aucun pays débiteur ni d’aucune institution financière.

Cependant, le chemin pour une transition énergétique réussie en Colombie reste semé d’embûches. Outre les obstacles précédemment mentionnés, les contraintes dont Petro a hérité de son prédécesseur – dépréciation du peso, dette élevée et croissance lente – se sont renforcées sous sa présidence. De plus, selon les chiffres avancés par l’institut de sondage Invamer, le président voit aujourd’hui son taux de désapprobation grimper à 60 %, avec une perte de soutien des forces politiques tant au sein du Congrès que dans l’opinion publique. Ce dimanche 21 avril, près de 500.000 personnes auraient participé à des manifestations contre le gouvernement Petro, selon les chiffres cumulés et communiqués par les mairies de Cali Bogota, Barranquilla, Carthagène et Medellin, deuxième ville du pays. Pour cause, la réforme de santé mise en place par Petro, qui suscite de vives critiques de la part de plusieurs dizaines d’associations de médecins et une partie importante de la population.
Manifestations contre Petro
Ainsi, alors qu’il ne reste que deux ans avant les prochaines élections présidentielles en Colombie, l’échéance se réduit pour Gustavo Petro. Auteur de réformes ambitieuses, pour certaines uniques sur le continent américain, Gustavo Petro souhaite faire de la Colombie un exemple de sortie des hydrocarbures, et un leader de la transition énergétique à l’échelle globale. Cependant, la dépendance du pays aux hydrocarbures pèse dans la réception de l’industrie et de la population à ces réformes, étant donné le faible impact global de la Colombie du point de vue des émissions de gaz à effet de serre. Il est sans doute tôt pour juger de l’efficacité des réformes mises en place par le gouvernement Petro, mais elles incarnent sans doute une dynamique de long terme pour la Colombie, qui pourraient survivre à son président.

En effet, bien que Petro représente aujourd’hui une forme d’exception, dans le style et la « radicalité » des mesures prises, sa politique en matière de climat pourrait bien annoncer les transformations à venir pour ses successeurs. Déjà, à l’occasion de la COP28, nous pouvons esquisser l’émergence d’une nouvelle donne concernant les hydrocarbures. Après près de trois décennies durant lesquelles les négociateurs ont omis de prendre en compte les combustibles fossiles dans les accords climatiques, un consensus mondial émerge désormais pour prôner leur réduction progressive. Petro incarne une partie de ce bouleversement. Toutefois, il est certain que l’urgence pressante du changement climatique engendrera un nombre croissant de dirigeants, en Colombie et ailleurs, prêts à aborder les défis climatiques et environnementaux sous des angles novateurs. Quitte à sacrifier des secteurs rentables économiquement à court terme, au profit d’une véritable « politique de la vie ».

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