La production d’électricité en France a connu une réduction ponctuelle de 1,1 gigawatt après le déclenchement d’un mouvement social national, selon les données publiées par Électricité de France (EDF). Le réacteur Flamanville 1, situé dans le nord-ouest du pays, a été partiellement mis à l’arrêt par des travailleurs mobilisés dans le cadre de cette grève.
Le reste du parc nucléaire français est resté opérationnel, sans autre interruption signalée. La production hydroélectrique, qui constitue une part complémentaire du mix énergétique, n’a subi aucune baisse, d’après les chiffres communiqués. EDF n’a pas indiqué la durée prévue de la réduction ni l’ampleur des répercussions potentielles sur l’approvisionnement.
Impact limité sur le parc nucléaire
La France dispose actuellement d’une capacité nucléaire installée de 57 gigawatts, couvrant environ 70 % de sa production annuelle d’électricité. Le mouvement du jour, bien que symbolique, n’a affecté qu’une seule installation, reflétant une mobilisation partielle dans le secteur énergétique.
Les actions syndicales de ce type sont régulièrement utilisées comme levier de pression dans divers secteurs stratégiques. Dans ce cas précis, l’impact immédiat sur la stabilité du réseau reste contenu, bien que toute baisse de production issue du nucléaire soit surveillée de près en raison de son poids dans l’équilibre national.
Contexte du mouvement social
La grève en cours touche plusieurs secteurs au niveau national, au-delà de l’industrie énergétique. Des appels à la mobilisation ont été lancés par plusieurs organisations syndicales, sans précision sur la durée des perturbations attendues. Des réductions similaires de puissance dans le nucléaire avaient déjà été observées lors de mouvements sociaux antérieurs, en particulier durant les périodes de tensions salariales ou de réformes du secteur public.
Le site de Flamanville, qui héberge également le chantier du réacteur EPR encore en phase de test, est souvent un point névralgique des actions sociales dans l’énergie. Aucune indication n’a été fournie quant à un éventuel élargissement de la baisse de production à d’autres installations.