GreenYellow et la MIGA s’associent sur la mise en place d’un projet de production d’énergie solaire au Burkina Faso. Ce projet ambitieux permettra, à terme, la production de 30MWc d’électricité.
GreenYellow souhaite répondre aux besoins électriques critiques burkinabè
Le Burkina Faso est l’un des pays d’Afrique subsaharienne avec le taux le plus faible d’électrification. 20% seulement de la population à accès à l’électricité. Pourtant, la demande est forte et les ressources abondantes. L’ensoleillement du pays et en effet extraordinaire, ce qui permettrait, en théorie, le déploiement massif de dispositifs d’énergie solaire.
Or, par manque de moyen, le gouvernement ne sait répondre aux besoins en infrastructures. Il se tourne ainsi vers le privé. D’où l’intérêt particulier de GreenYellow, épaulé dans cette affaire par la Multilateral Investment Guarantee Agency (MIGA)
Une garantie de €4,5 millions d’euros en faveur de GreenYellow
GreenYellow obtient ainsi une garantie de €4,5 millions afin de couvrir la construction, l’exploitation et la maintenance de panneaux photovoltaïques. Ces investissements en fonds propres et quasi-fonds propres dans la Société de Production d’Énergie Solaire de Ouagadougou (SPES Ouagadougou) sur une durée de 20 ans.
À terme, le projet SPES Ouagadougou produira 30 MW d’électricité, soit un peu moins de 10% de la production nationale d’électricité. Dans le cadre d’un partenariat public-privé, ces mégawatts seront vendus à la SONABEL pendant 25 ans.
« GreenYellow renforce sa position en Afrique »
Pour le président de la société française, Otmane Hajji, cette association est bénéfique pour le pays :
« Avec ce projet solaire, GreenYellow renforce ses positions en Afrique et s’appuie sur son modèle décentralisé unique pour aider le Burkina Faso à réduire considérablement sa dépendance à l’égard des importations d’énergie (…) et à réduire le coût de l’énergie pour les citoyens du pays. »
Un projet aligné sur les objectifs gouvernementaux
Pour l’heure, le Burkina Faso est dépendant d’importations d’énergies, notamment de Côte d’Ivoire et du Ghana. Le gouvernement a donc mis en place une stratégie pour développer les énergies renouvelables et attirer les investissements étrangers sur son sol.
En ce sens, le projet des Français n’est pas le seul de ce type dans le pays. Trois autres projets photovoltaïques cumulant 102 MW ont obtenu l’aval de la MIGA. Alors que le pays dispose d’une production de 357MW, ces projets sont donc un sérieux coup d’accélérateur pour le pays.