La Grande-Bretagne n’aurait donc pas demandé ni obtenu davantage de livraisons de GNL qatari à court terme. En revanche, des discussions portent sur un accord à long terme où le Qatar deviendrait « fournisseur de dernier recours ».
La Grande-Bretagne face à ses besoins en GNL
Pourtant, selon le Financial Times, le Qatar aurait détourné, au profit de terminaux britanniques, quatre cargaisons de GNL sur les deux dernières semaines. Plusieurs informations laissent en effet à penser que des commandes ont été effectuées.
D’une part, la société britannique Centrica a déjà conclu un accord d’importation à long terme de GNL qatari. D’autre part, Qatar Energy est copropriétaire du terminal GNL de South Hook au Pays de Galles. Aucune des deux sociétés n’a souhaité commenter l’affaire.
Aussi, selon S&P Global, le gaz britannique serait actuellement le plus cher parmi les hubs gaziers négociés en Europe. Entre novembre et décembre 2021, le contrat NBP passerait de 41,33 pence/therm à 191,50 p/th soit une augmentation de 363%.
Le gouvernement dément les rumeurs
Répondant aux rumeurs, le porte-parole du gouvernement explique que la Grande-Bretagne importe déjà du GNL qatari, et d’autres fournisseurs. Celui-ci ajoute que son pays discute avec ses partenaires énergétiques au sujet de la transition écologique.
De son côté, Le Premier ministre Boris Johnson s’est brièvement entretenu avec l’émir du Qatar, lors de la COP26. Cependant, les discussions n’auraient porté que sur un accord concernant Rolls Royce et sur l’innovation technologique pour le climat.