Le président argentin, Alberto Fernandez, et son homologue Bolivien, Luis Arce, ont signé un accord pour l’export de 14 millions de mètres cubes de GNL bolivien par jour en Argentine, une aide pas aussi grande qu’espérée.
De plus, la Bolivie donnera la priorité à l’Argentine pour les prochains approvisionnements, si elle est capable d’augmenter sa production.
Une flambée des prix du GNL
Dario Martinez, secrétaire à l’énergie, a dit que l’Argentine est d’accord pour payer la Bolivie une moyenne de 12,18 $ par million de BTU (British Thermal Units) de gaz naturel.
De plus, les prix internationaux du GNL étaient plus de trois fois supérieurs et ceux du diesel, plus de deux fois supérieurs.
Le président argentin a annoncé dans un communiqué :
« Ce sont de bonnes nouvelles pour le pays, pour l’Argentine en général, pour les réserves de change de la banque centrale et pour le plan fiscal du gouvernement. En prenant compte du prix moyen que nous avons obtenu, le volume supplémentaire (de Bolivie) nous permettra d’économiser 769 millions de dollars, et aussi de remplacer les 14 navires de GNL ».
Des besoins plus importants que prévu ?
Fernando Meiter, un analyste de Gas Energy Latin America, a affirmé dans une station de radio locale, que l’accord n’était pas suffisant pour résoudre les déficits en gaz naturels de l’Argentine. Il est estimé à 120 millions de mètres cubes par jour.
Selon ses calculs, le pays aurait besoin d’importer près de 70 navires de GNL en 2022. Les prix du GNL ont atteint des records depuis l’invasion de l’Ukraine.