Le GNL en Israël est sujet à débat quant à l’avenir des combustibles fossiles. Le pays réexamine à la hausse les limites d’exportation de gaz. L’objectif : éviter de futures pertes de revenus.
GNL en Israël : augmenter les exportations pour éviter les pertes
Selon un projet de rapport gouvernemental, Israël envisage de réduire les limites d’exportation de gaz naturel. En effet, ce changement permettrait aux entreprises énergétiques de vendre davantage à l’étranger avant que la demande mondiale ne diminue.
Cet assouplissement des restrictions pourrait ainsi encourager des groupes énergétiques à explorer les eaux israéliennes. Le pays gagnerait alors des dizaines de milliards de dollars de taxes et de redevances.
Un important exportateur de gaz naturel
Les réserves de gaz découvertes en Méditerranée orientale ces 12 dernières années ont fait d’Israël un important exportateur de GNL. Le pays fournit en effet l’Égypte, la Jordanie, et cherche à se développer sur les marchés européens et asiatiques.
Néanmoins, il y a une dizaine d’années, Israël a fixé des limites concernant la quantité de gaz pouvant être exportée. 60% de ses réserves doivent ainsi rester sur le territoire pour un usage domestique.
GNL en Israël : une vraie course contre la montre
Aujourd’hui, Israël fait néanmoins face à une course contre la montre, le monde se détournant progressivement des combustibles fossiles. Le pays doit donc assouplir sa réglementation s’il ne veut pas subir de futures pertes de revenus.
Selon Reuters, « si la politique n’est pas modifiée, il existe un réel risque que les ressources en gaz naturel d’Israël ne soient pas exploitées et que le pays perde des revenus importants. »
Israël doit donc agir rapidement. En effet, il sera de plus en plus difficile d’inciter les entreprises à venir développer de nouveaux gisements. Pour le moment, le gouvernement n’a rendu aucune décision.