Geronimo Power a officiellement lancé les travaux de construction de son projet solaire Bee Hollow de 150 mégawatts dans le comté de St. Clair, situé dans le marché du Midcontinent Independent System Operator (MISO), dans l’État de l’Illinois. Ce développement, inscrit dans la stratégie de l’entreprise pour renforcer ses activités sur le territoire américain, représente un investissement économique direct estimé à $54mn (EUR51.1mn) pour la région hôte.
Retombées économiques locales attendues
Selon les projections publiées par l’entreprise, le projet Bee Hollow générera $17mn (EUR16.1mn) de nouvelles recettes fiscales réparties entre le comté, les districts scolaires et les communes locales sur une période de 20 ans. En complément, un fonds caritatif dédié – indépendant des revenus fiscaux générés – sera mis à disposition de la communauté, comme dans d’autres projets gérés par Geronimo Power. L’entreprise, basée à Minneapolis, affirme que cette initiative vise à garantir un ancrage local durable de ses installations.
Les travaux ont été confiés à Burns & McDonnell, une société nationale d’ingénierie et de construction, qui mobilisera jusqu’à 200 postes durant la phase de chantier. Le projet s’inscrit également dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité signé avec l’Illinois Municipal Electric Agency (IMEA), une organisation publique représentant des fournisseurs municipaux d’énergie dans l’État.
Collaboration entre acteurs publics et privés
Le partenariat entre Geronimo Power et IMEA marque une étape significative dans la diversification énergétique du portefeuille de l’agence, selon son président-directeur général. Ce projet est actuellement le plus important de son programme d’investissement dans l’énergie solaire. L’agence indique viser une meilleure résilience du réseau tout en contenant ses coûts d’approvisionnement.
La mise en service de Bee Hollow est prévue pour la fin de l’année 2026. À pleine capacité, le site devrait produire l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’environ 45 600 foyers. Par ailleurs, les données issues du calculateur d’équivalences de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) indiquent une réduction potentielle de 219 100 tonnes métriques de dioxyde de carbone (CO₂) par an, soit l’équivalent du retrait de plus de 51 000 véhicules des routes sur la même période.
