Selon un courrier envoyé aux salariés par la direction de l’unité Onshore Wind. Ce plan, est notamment justifié par des pertes subies depuis 2021, a été présenté aux instances européennes représentatives du personnel.
« Ces propositions pourraient potentiellement affecter environ 570 postes dans toutes les fonctions et dans plusieurs pays en Europe », annonce dans cette lettre GE, présent dans ce secteur surtout en Allemagne ainsi qu’en France et en Espagne.
« Au cours des dernières années, l’activité éolienne terrestre de GE en Europe a été confrontée à une volatilité et à des défis importants », détaille le groupe dans sa lettre signée par Vic Abate et Sheri Hickock, patrons d’Onshore Wind, la branche dédiée à l’éolien terrestre.
« Notre activité européenne a enregistré des pertes importantes en 2021 et continue d’être non rentable en 2022 », ajoutent-ils, en affirmant que les « perspectives commerciales restaient difficiles » et que « l »approche actuelle en Europe (n’était) pas durable ». Cette restructuration ne concerne que la branche éolienne terrestre de GE, tandis que la branche offshore se porte-t-elle plutôt bien. « Annoncé il y a deux semaines », ce plan « vise à rationaliser l’activité en fonction des réalités du marché », a réagi un porte-parole de GE contacté par l’AFP.
Il « ne reflète pas le dévouement et le travail acharné de nos employés dans la région », a-t-il dit. Le conglomérat américain, actif dans les secteurs de l’aviation, de la santé et de l’énergie, a fait mieux au deuxième trimestre 2022 que ce qu’avait prévu Wall Street, avec un chiffre d’affaires de 18,6 milliards de dollars (+2% comparé au deuxième trimestre 2021) et un bénéfice de 1,7 milliard de dollars (+45%).
Au deuxième trimestre, le groupe a profité de la bonne santé de ses activités dans l’aéronautique – une industrie pour laquelle il fabrique et fournit des moteurs d’avion -, mais ses ventes pour les énergies renouvelables ont-elles baissé de 23%, à 3,1 milliards de dollars.