La Russie a promis de poursuivre les livraisons de gaz à la Hongrie. Selon le ministre des Affaires Étrangères hongrois, Peter Szijjarto, Gazprom remplira ses obligations contractuelles.
Une crise du gaz russe en Europe
En réponse aux sanctions occidentales imposées à Moscou depuis son invasion de l’Ukraine, le géant public de l’énergie Gazprom a coupé les livraisons au danois Orsted et à Shell Energy. Gazprom a également coupé les livraisons au négociant en gaz néerlandais GasTerra ainsi qu’à la Bulgarie, la Pologne et la Finlande pour avoir refusé de payer le gaz russe en roubles.
Les flux de gaz russe vers l’Europe ont été inférieurs à la demande vendredi. L’Italie et la Slovaquie ont déclaré avoir reçu moins de la moitié des volumes habituels via le gazoduc Nord Stream 1 qui représente environ 40% des flux de gaz russe vers l’Union européenne.
Un accord sur 15 ans
M.Szijjarto a reçu un appel du PDG de Gazprom, Alexey Miller, et du vice-premier ministre russe, Alexander Novak. Ils l’ont tous deux assuré que la société remplirait ses obligations envers la Hongrie.
En vertu d’un accord avec Gazprom signé l’année dernière, la Hongrie reçoit 3,5 milliards de mètres cubes de gaz par an via la Bulgarie et la Serbie et un autre milliard via l’Autriche. L’accord est valable pour 15 ans, avec une option de modification des quantités achetées après 10 ans.
Enfin, M. Szijjarto a également déclaré dimanche que la sécurité énergétique de la Hongrie était stable. Sur la radio publique, il a également assuré que les livraisons de gaz russe arrivaient quotidiennement, conformément au contrat, dans les délais prévus et sans aucune perturbation.