Initié sous le président Enrique Pena Nieto, le marché de l’électricité mexicain permettait la participation de l’industrie privée via des enchères à long terme. Ces enchères, permettant à la CFE (Comisión Federal de Electricidad) de sécuriser des prix inférieurs à 20 cents/kWh, ont été suspendues en 2019 par le président actuel, Andrés Manuel López Obrador, dans le cadre d’une politique nationaliste visant à renforcer les entreprises d’État.
Engagement de Gálvez envers les énergies renouvelables
Lors d’un débat avec les deux autres candidats le 28 avril, Gálvez Ruiz a affirmé son engagement pour les énergies renouvelables, prévoyant d’utiliser le gaz naturel comme combustible de transition. Elle a promis que d’ici 2030, la moitié de l’énergie produite au Mexique serait propre. Actuellement, environ 70% de l’énergie du Mexique est générée à partir de gaz naturel, principalement importé des États-Unis via des pipelines.
Impératifs d’investissement et de modernisation
Gálvez Ruiz a souligné la nécessité de moderniser le réseau électrique, notamment en investissant 20 milliards de dollars si elle remporte l’élection. Cette initiative est cruciale car, sous López Obrador, peu d’infrastructures de transmission et de distribution ont été construites, tandis que la demande continue de croître.
Divergences avec Claudia Sheinbaum
Contrairement à Claudia Sheinbaum, candidate de Morena en tête des sondages, qui critique la libéralisation du marché pour corruption et désordre, Gálvez Ruiz plaide pour un retour aux enchères pour garantir la régularité et attirer les investissements dans le secteur énergétique.
Xóchitl Gálvez Ruiz propose une réforme énergétique ambitieuse pour le Mexique, cherchant à stimuler les investissements par des politiques favorisant les énergies renouvelables et une régulation adaptée du marché.