A l’heure actuel, la fusion nucléaire n’est pas encore exploitée à son potentiel maximum. Les scientifiques rencontrent encore de nombreuses difficultés pour reproduire cette réaction physique qui se produit sur le soleil. En effet, dans les circonstances naturelles le soleil fusionne les noyaux d’hydrogène et d’hélium en son centre.
Pour reproduire ces conditions sur terre les isotopes d’hydrogène doivent être placés au sein d’un dispositif de fusion pour se transformer en plasma séparant les ions et les électrons. Pour cela la température doit atteindre plus de 50 millions de degré et la pression doit être intense, selon Express. Malgré ces difficultés la Corée du sud avec sa technologie KSTAR (Korea Superconducting Tokamak Advanced Research) a réussit une nouvelle prouesse.
La fusion nucléaire coréenne fait un nouveau chrono
Le soleil artificiel coréen ou KSTAR a battu le record mondial le 24 novembre 2020 en fonctionnant pendant 20 secondes à 100 millions de degrés. Le soleil lui atteint environ 15 millions de degrés. Après avoir réalisé un total de 110 expériences sur le plasma depuis aout, les scientifiques ont réussit à relevé les défis imposé par la barrière de transport interne du plasma.
D’après Express, cette prouesse a été réalisée dans le cadre de la « campagne plasma KSTAR 2020 » développée par le Centre de recherche de l’Institut coréen de l’énergie de fusion en partenariat avec l’Université nationale et l’Université Columbia des États-Unis.