Frontera Energy Corporation et CGX Energy Inc. ont communiqué une mise à jour concernant la situation juridique du bloc Corentyne, situé au large de la Guyane. La controverse porte sur la validité du retrait des droits d’exploitation par le gouvernement local, contesté par les deux sociétés qui affirment que leur licence demeure valable.
Consultations sur la validité du contrat
Le différend a débuté après la notification formelle adressée par Frontera Energy et ses filiales, aux autorités guyaniennes en mars, invoquant des manquements présumés au Traité bilatéral d’investissement entre le Royaume-Uni et la Guyane ainsi qu’à la loi locale sur l’investissement. Ce processus a initié une période de négociation de trois mois pour tenter de régler le contentieux. Selon le gouvernement de Guyane, la participation du partenariat aurait expiré en juin 2024. Néanmoins, les autorités ont laissé la porte ouverte à une réunion finale avec les investisseurs en octobre, précisant qu’une décision concernant l’organisation de cette rencontre sera communiquée en septembre.
Le partenariat composé de Frontera Energy Guyana Corp et CGX Resources Inc. maintient sa position sur la validité de ses droits et sur la pérennité du contrat pétrolier. Les sociétés insistent sur le fait que l’accord n’a pas été résilié et invitent les parties à trouver une résolution à l’amiable.
Structure du partenariat et intérêts économiques
Le joint-venture détient une participation de 100 % dans le bloc Corentyne, répartie à hauteur de 72,52 % pour Frontera Guyana et 27,48 % pour CGX Resources Inc., après une cession de 4,52 % approuvée entre les sociétés en 2023. Cette répartition est toutefois conditionnée à l’accord du gouvernement guyanais, qui n’a pas encore validé la transaction.
Face à l’impasse actuelle, les partenaires du projet affirment être prêts à exercer tous leurs droits juridiques si aucun accord n’est trouvé. La valeur stratégique du bloc Corentyne, dans une région marquée par d’importants investissements offshore, renforce l’importance de cette procédure pour l’ensemble du secteur pétrolier régional.