Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, a souligné l’importance d’une nouvelle ère de coopération avec le Maroc en matière d’énergie décarbonée. Cette collaboration inclura le développement de l’hydrogène, de l’énergie éolienne et solaire. Il a également proposé une aide pour l’implantation de réacteurs nucléaires de petite ou moyenne taille au Maroc, qui ne possède pas encore de centrales nucléaires.
Ambition marocaine en énergie renouvelable
Le Maroc, par la voix de sa ministre de l’Économie, Nadia Fettah, a affirmé que le projet énergétique représente l’essence même de ce partenariat renouvelé. Le pays, ayant investi massivement dans les énergies renouvelables au cours des quinze dernières années, produit actuellement 38% de son électricité à partir de sources renouvelables, avec l’objectif d’atteindre 52% d’ici 2030.
Mobilité ferroviaire en expansion
La coopération ne s’arrête pas aux énergies renouvelables; la mobilité ferroviaire est également une priorité. Le Maroc envisage d’étendre sa ligne à grande vitesse pour relier Agadir, augmentant ainsi son réseau ferroviaire rapide qui relie déjà Tanger à Casablanca, projet réalisé par Alstom.
Renforcement des relations bilatérales
Cette visite de Bruno Le Maire est la troisième d’un ministre français au Maroc cette semaine, marquant un réchauffement des relations franco-marocaines. Deux groupes de travail seront mis en place pour approfondir les discussions sur les énergies décarbonées et la mobilité ferroviaire, témoignant de la solidité des liens entre les deux nations.
L’accent mis par les deux nations sur l’énergie décarbonée et le transport ferroviaire est stratégique, visant non seulement à répondre aux défis climatiques mais aussi à renforcer la sécurité énergétique et l’efficacité des transports dans la région.