Framatome renforce sa présence en Italie pour soutenir le nucléaire en Europe

Framatome ouvre des bureaux à Milan et Turin, marquant une nouvelle étape dans la coopération franco-italienne pour le développement de l'énergie nucléaire en Europe.

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Framatome, entreprise française spécialisée dans l’énergie nucléaire, a récemment renforcé sa présence en Italie en créant une branche avec des bureaux situés à Milan et Turin. Cette initiative vise à soutenir le développement de l’énergie nucléaire en Europe, tout en offrant aux ingénieurs italiens la possibilité de contribuer à des projets nucléaires dans leur propre pays. Ce projet représente une nouvelle étape dans la coopération entre Framatome et l’Italie, laquelle s’étend depuis plus de quarante ans.

Depuis plusieurs décennies, Framatome embauche des ingénieurs italiens talentueux en France, mais l’ouverture de cette branche locale offre désormais des opportunités sur le sol italien. Selon Bernard Fontana, PDG de Framatome, cette implantation répond à la demande croissante de main-d’œuvre spécialisée pour les projets de basse émission carbone en Europe, notamment dans le secteur nucléaire.

Un partenariat renforcé pour la recherche et l’innovation

En juillet dernier, un accord de coopération pour la recherche scientifique, le développement et la formation dans le domaine du nucléaire a été signé entre Framatome, Edison et le Politecnico di Milano. Ce partenariat permettra d’intégrer les compétences et l’expertise des trois entités pour développer des activités de recherche et d’innovation dans le secteur nucléaire.

Dans le cadre de cet accord, plusieurs initiatives ont été prévues, dont des projets conjoints à travers des stages, des mémoires de master, des thèses de doctorat, ainsi que des séminaires et des ateliers portant sur des sujets techniques d’intérêt commun. Framatome, de son côté, prévoit également de faire visiter ses sites de production aux étudiants et employés des institutions italiennes pour encourager un échange de savoir-faire entre les deux pays.

Un renforcement des compétences pour l’avenir du nucléaire

En complément de cet effort de coopération, Framatome a annoncé son intention de recruter 2 500 personnes par an dans le monde pour soutenir ses projets actuels et futurs. Selon Elisabeth Terrail, vice-présidente exécutive des ressources humaines chez Framatome, les écoles italiennes de renom, telles que le Politecnico di Milano et le Politecnico di Torino, offrent des cursus de haute qualité en ingénierie nucléaire. Ces établissements constituent une source importante de talents pour développer les compétences nécessaires à long terme dans l’industrie nucléaire.

L’engagement de Framatome à recruter des diplômés italiens et à leur offrir des opportunités professionnelles en Italie s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer les compétences dans le secteur nucléaire et à créer un vivier de talents en Europe.

Un contexte favorable au retour du nucléaire en Italie

L’Italie, qui avait abandonné l’énergie nucléaire après l’accident de Tchernobyl en 1986, a récemment amorcé un débat sur un éventuel retour du nucléaire dans son mix énergétique. En 2023, le Parlement italien a adopté une motion incitant le gouvernement à envisager l’intégration de l’énergie nucléaire. Cette motion a marqué un tournant, après des décennies d’opposition publique au nucléaire, en particulier depuis la catastrophe de Fukushima en 2011 qui avait mené à un moratoire sur les nouvelles constructions de centrales.

En septembre dernier, la plateforme nationale pour un nucléaire durable a tenu sa première réunion, visant à établir un calendrier pour la reprise éventuelle du nucléaire et à identifier les opportunités industrielles. De plus, dans son Plan National Intégré pour l’Énergie et le Climat, l’Italie prévoit désormais une capacité nucléaire potentielle pouvant atteindre jusqu’à 16 GW, soit environ 20 à 22 % de la capacité énergétique du pays d’ici 2050. Ce plan a été soumis à la Commission européenne pour approbation en juillet de cette année.

Ce changement d’attitude pourrait permettre aux entreprises comme Framatome de jouer un rôle clé dans la transition énergétique italienne. La branche italienne de Framatome est bien placée pour soutenir ce développement, tout en renforçant les relations franco-italiennes dans le domaine de l’énergie.

L’énergie nucléaire maintenue dans la taxonomie verte de l’Union européenne

La Cour générale de l’Union européenne a rejeté le recours de l’Autriche contre l’intégration du gaz et du nucléaire dans la classification des investissements durables.

Kazakhstan confie à l’allemand Nukem le pilotage de son volet nucléaire aval

Le Kazakhstan a signé un accord avec Nukem Technologies Engineering Services GmbH pour bénéficier d’une expertise allemande dans le démantèlement nucléaire et la gestion des déchets radioactifs.

La Cour de justice annule l’approbation de l’UE pour l’aide au projet nucléaire Paks II

La Cour de justice de l’Union européenne a annulé la décision de la Commission européenne autorisant l’aide d’État hongroise au projet nucléaire Paks II, remettant en question le respect des règles de passation de marchés publics.
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Un contrat de 4,2 milliards CNY attribué pour le projet nucléaire Xuwei en Chine

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Rosatom et CNNC officialisent un accord de coopération sur la formation nucléaire

Rosatom et China National Nuclear Corporation ont signé un protocole d’accord visant à renforcer la coopération bilatérale dans la formation des talents et le développement des compétences dans le secteur nucléaire.

L’Iran et l’AIEA signent un accord technique pour relancer les inspections nucléaires

L’Iran a conclu un nouvel accord avec l’Agence internationale de l’énergie atomique pour encadrer la reprise des inspections, après des mois de gel liés aux tensions militaires et aux critiques sur son programme nucléaire.
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La France se positionne sur les petits réacteurs modulaires avec onze recommandations clés

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La société américaine Nuclearn a levé $10.5mn pour étendre sa plateforme d’intelligence artificielle, déjà utilisée dans plus de 65 réacteurs nucléaires, afin d’automatiser les opérations critiques dans un contexte de forte demande énergétique.

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Les réacteurs de Westinghouse et d’EDF jugés viables pour le projet nucléaire slovène JEK2

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