La FF3C, Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage, développe du biofioul à partir de la plante de colza. Une façon, d’une part, d’anticiper les prochaines décisions gouvernementales d’abandon du fioul traditionnel. Mais aussi de respecter l’environnement et de valoriser les agriculteurs français.
La FF3C vise à abandonner le fioul traditionnel
À partir de 2022, les ménages français ne pourront plus acheter de chaudière fonctionnant au fioul traditionnel. Pour ceux qui en possèdent déjà une, plusieurs solutions existes.
Soit la changer pour une chaudière biocompatible ou entretenir et réparer l’ancienne jusqu’à la fin de son cycle de vie. Cela ne concernera que quatre millions de logements en France , les autres utilisant d’autres types de chaudières.
Les avantages du colza
Le colza sert aussi bien à l’alimentation animale, humaine mais peut aussi être utilisé comme fioul domestique plus propre. Effectivement, le colza est bon pour l’environnement car permet aux abeilles de disposer d’aliments durant une partie de l’année. Produit et transformé en France, le biofioul participe à diminuer les émissions polluantes.
Emmanuel Leveugle, agriculteur producteur de colza affirme :
« Le biofioul a un avantage majeur, c’est sa compatibilité avec la quasi-totalité des chaudières fiouls installées. »
La FF3C : un avenir prometteur pour le biofuel
La FF3C et les agriculteurs français participent à un nouveau souffle énergique, en produisant de façon éthique et responsable. La consommation de biofioul est en plein essor et sera en constante évolution dans les années à venir. Si l’on estime à 30% la production de biofioul provenant de colza en 2022, l’objectif est d’atteindre 100% d’ici 2040.
Les agriculteurs diversifient leurs activités
Les agriculteurs et la FF3C ont travaillé pendant longtemps pour arriver à produire du biofioul issu de l’Emag de colza. Ils en sont fiers : produit et transformé par les agriculteurs français, le biofioul au colza permet de diversifier leurs activités. Cette innovation dans l’industrie des combustibles profite aux agriculteurs français, qui perçoivent une source de revenus supplémentaires.
Même si la majorité des ménages ne se chauffe pas au fioul, cette innovation est une bonne nouvelle pour les 12% restants. La FF3C anticipe en effet l’interdiction du fioul traditionnel.