La Commission européenne a validé plusieurs projets français dans le cadre de son Projet important d’intérêt européen
commun (PIIEC) sur l’hydrogène propre, ont annoncé les entreprises concernées lundi dans un communiqué.
Les PIIEC permettent aux Etats membres de l’Union européenne de participer au financement de projets industriels jugés essentiels pour la compétitivité de l’UE au-delà des limites habituelles des aides d’Etat, normalement très encadrées par la législations européenne.
Parmi les projets retenus dans le cadre du PIEEC Hydrogène, Bruxelles a retenu celui de gigafactory envisagé par l’entreprise McPhy à Belfort (Territoire de Belfort), qui veut y développer la fabrication d’électrolyseurs alcalins de nouvelle génération, notamment à destination du secteur des transports.
Ce projet, annoncé en mai 2021 et dont la construction coûtera entre 30 et 40 millions d’euros selon McPhy, doit permettre la création de plusieurs centaines d’emplois et a déjà reçu le soutien des collectivités locales du
département et de la région Bourgogne-Franche-Comté, à hauteur de plusieurs millions d’euros.
Autre projet retenu, celui de gigafactory prévu par l’entreprise Elogen à Vendôme (Loir-et-Cher) pour la fabrication de stacks, les réacteurs composant les électrolyseurs, ainsi que la recherche et développement de ces unités.
La production doit débuter sur les deux sites respectivement au premier semestre 2024 et courant 2025.
L’Etat français, qui souhaite accélérer le développement d’une filière hydrogène propre en France, avait annoncé pour sa part un investissement global de sept milliards d’euros sur ce type de technologie d’ici à 2030, notamment dans le cadre du grand plan d’investissement d’avenir France 2030, d’un montant total de 30 milliards d’euros.