En Europe, la hausse spectaculaire des prix sur le marché carbone européen ont fait peser des doutes sur de possibles spéculations orchestrées par l’Union Européenne. L’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) écarte finalemnt les soupçons.
En Europe, l’UE n’est plus mise en cause
L’ESMA a été chargée par la Commission européenne d’étudier le système d’échange de quotas d’émission. Des accusations ont été portées, selon lesquelles des fonds spéculatifs spéculaient sur un marché qui représentait 8,1 milliards de tonnes. Cela représente 90% de la valeur du marché mondial du carbone en 2020.
L’enquête préliminaire menée révèle que :
« L’augmentation du nombre de participants au marché semble conforme à l’expansion observée du marché ETS. L’augmentation du nombre de participants ne peut être considérée comme la preuve d’un modèle de négociation désordonnée du marché carbonique. L’AEMF analysera néanmoins ces tendances de façon plus approfondie dans son prochain rapport », a déclaré l’ESMA dans son rapport, en référence au système d’échange européen.
Doute quant à la hausse surprenante des prix
L’ESMA déclare que la réduction des quotas d’émission et l’augmentation de la demande est à l’origine de la hausse des prix. Cette hausse est comparable à celle du charbon et du pétrole brut.
L’Union Européenne négocie actuellement de nouvelles politiques vertes, comme le lancement d’un deuxième marché européen du carbone pour certains secteurs. En ce sens, Ursula Von Der Leyen compte bien produire un autre rapport d’ici à 2022 dans le but d’évaluer si certains comportements nécessitent des mesures réglementaires.
En outre, le débat sur la tarification du carbone est toujours d’actualité.