Selon la dernière enquête sur le stockage de gaz de S&P Global Commodity Insights, l’Energy Information Administration (EIA) devrait annoncer un retrait de seulement 1 milliard de pieds cubes (Bcf) des stocks américains pour la semaine se terminant le 15 mars. Cette prévision, basée sur un éventail de réponses large, indique des attentes de marché divisées entre retraits, injections, et aucun changement net.
Conséquences des prévisions sur les surplus
Si les prévisions de retrait de 1 Bcf se confirment, le surplus de stockage de gaz aux États-Unis atteindrait un record historique de 670 Bcf, soit plus de 40 % au-dessus de la moyenne quinquennale. Cette situation s’inscrirait comme le septième rapport consécutif de l’EIA perçu comme baissier pour les stocks de gaz américains.
Réaction du marché à terme
Au Henry Hub, la perspective baissière pour le gaz américain semble déjà intégrée dans les prix. En mars, le contrat à terme du mois prochain a maintenu une moyenne d’environ 1,80 $/MMBtu, aligné sur les niveaux de février, quand les prix avaient atteint des niveaux historiquement bas.
Facteurs fondamentaux et climatiques
Le rapport d’inventaire baissier attendu de l’EIA s’ajoute à une saison de transition précoce vers le printemps, apportant un temps relativement clément sur une grande partie des États-Unis. Cela contribue à une offre excédentaire sur le marché du gaz domestique, avec peu de changements dans les fondamentaux du marché du gaz au cours de la semaine se terminant le 15 mars.
Projections pour les semaines à venir
Pour la semaine se terminant le 22 mars, le modèle de stockage de gaz naturel de S&P Global prévoit un autre rapport baissier de l’EIA, avec une injection attendue de 8 Bcf. Cette projection contraste avec un retrait moyen quinquennal de 27 Bcf, soulignant la tendance à un marché surapprovisionné.
Le marché du gaz naturel aux États-Unis reste confronté à un excédent de l’offre par rapport aux normes historiques, malgré une légère contraction du marché de 140-150 MMcf/jour. Alors que les analystes s’attendent à des rapports baissiers continus de l’EIA, le secteur se prépare à une saison printanière marquée par des prévisions de températures douces et un marché du gaz naturel largement surapprovisionné.