États-Unis : capex et fusions 2024 renforcent l’avantage énergétique des producteurs

L’étude EY 2025 sur 40 groupes montre des capex tirés par des méga-opérations, des réserves de pétrole à 34,7 Md bbl, de gaz à 182 Tcf, et des profits avant impôt en repli sur des prix modérés.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25£/mois*

*facturé annuellement à 99 £ la première année, puis 149£/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2£/mois*
puis 14.90£ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le périmètre étudié rassemble quarante sociétés parmi les plus importantes par leurs réserves prouvées d’hydrocarbures aux États-Unis. Ces sociétés sont réparties en trois groupes de pairs : « intégrées », « grandes indépendantes » et « indépendantes », selon que leurs activités incluent ou non le raffinage et la commercialisation. L’échantillon constitue un indicateur représentatif des tendances du secteur amont américain et regroupe une part substantielle de la production combinée pétrole-gaz du pays. L’étude précise la méthodologie fondée sur les rapports réglementaires à la United States Securities and Exchange Commission (SEC, Autorité américaine des marchés financiers).

Capex et M&A : la bascule vers les acquisitions

Les dépenses d’investissement totales (capex) atteignent 292,1 G$ US, soit une hausse de 108 % sur un an, et établissent un sommet sur la période quinquennale analysée. La progression provient essentiellement des fusions-acquisitions (M&A, fusions et acquisitions), qui totalisent 206,6 G$ US, en bond de 331 %. Les actifs ciblés se concentrent dans les bassins Permien, Eagle Ford et Bakken. Cette inflexion est matérialisée par un regain des acquisitions d’actifs non prouvés, représentant 42 % de la valeur des acquisitions — leur plus haut niveau sur la période, signe d’un intérêt pour l’inventaire de forages futurs.

Le détail par catégorie confirme le repli des dépenses d’exploration à 5,7 G$ US (–49 %) et une légère baisse des dépenses de développement à 79,8 G$ US (–2 %). Dans le même temps, le nombre de puits de développement et d’exploration forés augmente de 3 % en agrégé, ce qui illustre la poursuite des campagnes sur portefeuille tout en réallouant une partie du capital vers l’externe. Le plowback (plowback percentage, ratio des capex rapportés au netback — netback = chiffre d’affaires moins coûts de production) atteint 179 % contre 82 % un an plus tôt, reflétant mathématiquement la poussée des acquisitions intégrées au dénominateur via l’utilisation d’actions comme monnaie d’échange.

Revenus, coûts et résultats : un atterrissage contrôlé

Le chiffre d’affaires agrégé des sociétés étudiées s’établit à 235,5 G$ US (–3 %), pour un résultat avant impôt de 74,8 G$ US (–10 %). Les dépréciations totalisent 2,1 G$ US et demeurent inférieures à 3,0 G$ US chaque année depuis 2021. Les coûts de production par baril équivalent pétrole (BOE, baril équivalent pétrole) ressortent à 11,85 $ US/BOE, quasi stables (+1 %) sur un an ; l’étude note que cette stabilité se retrouve dans chaque groupe de pairs.

Par catégorie de pairs, les coûts unitaires 2024 s’inscrivent à 12,79 $ US/BOE pour les intégrées, 11,36 $ US/BOE pour les grandes indépendantes et 11,97 $ US/BOE pour les indépendantes. L’étude souligne que c’est la première fois sur la période quinquennale que la trajectoire des coûts unitaires diverge de celle des prix au comptant, traduisant des efforts d’efficience qui se mettent en place sur fond de consolidation.

Pétrole : réserves en hausse, flux soutenus par les achats

Les réserves prouvées de pétrole de l’échantillon atteignent 34 664 millions de barils (+5 % en glissement annuel). Les moteurs de variation incluent 5 247 millions de barils d’achats, 3 687 millions de barils d’extensions et découvertes, 65 millions de barils d’améliorations de récupération, un solde net de révisions positif de 0,5 milliard de barils, une production de 3 471 millions de barils et des cessions de 4 428 millions de barils. La dynamique 2024 se distingue par le poids des acquisitions, supérieur à celui de la croissance organique.

La production de pétrole de l’échantillon atteint un pic sur la période, à 3,5 milliards de barils, en hausse de 3 % sur un an. Le tableau des « tops » fait ressortir ConocoPhillips en tête des réserves de pétrole (3 986 millions de barils), suivi d’ExxonMobil (3 279 millions) et d’EOG Resources, Inc. (3 226 millions). Côté production, Chevron Corporation (422 millions de barils) devance ConocoPhillips (381 millions) et ExxonMobil (317 millions). Les hausses de production les plus marquées sont associées à des opérations de croissance externe finalisées durant l’année.

Pétrole : prix SEC et sensibilité des révisions

Le prix SEC du West Texas Intermediate (WTI, brut de référence américain), calculé comme moyenne arithmétique du premier jour de chaque mois, passe de 78,21 $ US/b à 76,32 $ US/b (–2 %). Cette variation entraîne des révisions négatives chez certains opérateurs, tandis que d’autres affichent des révisions techniques positives liées à des forages d’appoint et à des réévaluations de performances de réservoirs. Les plus fortes révisions positives proviennent de ConocoPhillips (+317 Mbbl), BP p.l.c. (+144 Mbbl), Ovintiv Inc. (+132 Mbbl), Occidental Petroleum Corporation (+115 Mbbl) et EOG Resources Inc. (+102 Mbbl). Les révisions négatives les plus importantes concernent ExxonMobil (–176 Mbbl) et Diamondback Energy, Inc. (–103 Mbbl).

Le coût d’acquisition des réserves prouvées (PRAC, Proved Reserve Acquisition Costs — coût d’acquisition des réserves prouvées) s’élève en moyenne à 12,77 $ US/BOE, soit +12 % sur un an et +161 % depuis 2020. L’écart de PRAC entre groupes de pairs est notable : en moyenne triennale, celui des intégrées dépasse de plus de 75 % celui des grandes indépendantes et des indépendantes, reflet des primes payées lors des « megadeals ». Pour mémoire, les PRAC 2024 ressortent à 25,32 $ US/BOE pour ExxonMobil, 13,56 $ US/BOE pour Diamondback Energy, Inc. et 15,50 $ US/BOE pour ConocoPhillips.

Gaz naturel : réserves en retrait, arbitrages prix-coûts

Les réserves prouvées de gaz atteignent 182 Tcf (182 002 Gpi³), en baisse de 4 % sur un an, après un sommet à 201 Tcf en 2022. Les variations intègrent 16 276 Gpi³ d’extensions et découvertes, des achats de 24,7 Tcf, des cessions de 27,2 Tcf et un solde de révisions nettes négatives de 6,5 Tcf, principalement lié au prix SEC du Henry Hub (2,07 $ US/MMBtu contre 2,59 $ US/MMBtu, –20 %). Le MMBtu (million British thermal units, million d’unités thermiques britanniques) est l’unité de référence utilisée pour le gaz dans l’étude.

La production de gaz s’établit à 15,7 Tcf (–5 %), le recul étant attribué à des prix déprimés et à une baisse de l’activité dans le Haynesville, plus sensible au coût complet. Sur la période quinquennale, la production gazière agrégée progresse de 17 %, mais la contribution par groupes diverge : +115 % pour les grandes indépendantes, +10 % pour les intégrées, et –48 % pour les indépendantes. Les grandes indépendantes représentent 60 % de la production gazière du panel.

Gaz naturel : remplacement de production et demande aval

Les taux de remplacement de production (production replacement rates) affichent des trajectoires contrastées. Tous apports confondus, le gaz atteint 139 % en 2024. Le « F&D » (finding and development — recherche et développement de réserves) hors révisions s’établit à 104 % pour l’ensemble, tandis que le F&D incluant les révisions reste inférieur à 100 % du fait des révisions techniques nettes négatives. Par groupes de pairs, « toutes sources » ressort à 270 % pour les intégrées, 219 % pour les grandes indépendantes et 78 % pour les indépendantes.

L’étude associe l’élévation des taux de remplacement « toutes sources » du gaz à l’intensification des acquisitions et à un recentrage sur le gaz afin de capter une demande proche et lointaine en gaz naturel liquéfié (LNG, liquefied natural gas — gaz naturel liquéfié), ainsi qu’une demande domestique anticipée liée à l’extension des centres de données portée par l’essor de l’intelligence artificielle (AI, artificial intelligence — intelligence artificielle). Ces éléments sont documentés en tant que facteurs sectoriels, sans préjuger de trajectoires géographiques ou de calendriers d’investissements spécifiques non publiés.

Distribution aux actionnaires et arbitrages de trésorerie

Les versements agrégés de dividendes et de rachats d’actions par les grandes indépendantes et indépendantes reculent de 25 % à 29,2 G$ US. Rapportés au netback, ces retours s’établissent à 31 % pour les grandes indépendantes (contre 36 %) et à 17 % pour les indépendantes (contre 18 %). Ces niveaux demeurent toutefois supérieurs à ceux observés en 2020-2021.

Dans le même temps, la part du netback affectée aux dépenses d’exploration et de développement s’érode légèrement chez les indépendantes (de 60 % à 56 %), et reste stable chez les grandes indépendantes (50 %). L’étude précise que nombre d’opérations de M&A ont été majoritairement réglées en actions, permettant de maintenir un niveau de distribution actionnariale tout en augmentant l’effort d’investissement total.

Acteurs dominants et transactions structurantes

En 2024, ExxonMobil est le premier acquéreur d’actifs (84,5 G$ US sur l’ensemble « prouvés » et « non prouvés »), devant Diamondback Energy, Inc. (36,8 G$ US) et ConocoPhillips (23,4 G$ US). Sur les seuls actifs prouvés, les cinq plus forts montants sont observés chez ExxonMobil (39 271 M$ US), Diamondback Energy, Inc. (21 275 M$ US), ConocoPhillips (12 415 M$ US), Expand Energy Corporation (10 010 M$ US) et Occidental Petroleum Corporation (8 963 M$ US). Côté actifs non prouvés, ExxonMobil (45 196 M$ US) précède Diamondback Energy, Inc. (15 568 M$ US) et ConocoPhillips (10 985 M$ US). En exploration, Devon Energy Corporation (690 M$ US), BP p.l.c. (655 M$ US) et ConocoPhillips (646 M$ US) forment le trio de tête, tandis qu’en développement, ExxonMobil (10 906 M$ US), Chevron Corporation (9 334 M$ US) et ConocoPhillips (9 109 M$ US) mènent le classement.

Les flux d’achats et de ventes de réserves pétrolières illustrent le rôle des « megadeals » : 5,2 milliards de barils achetés (dont 1 171 millions par Diamondback Energy, Inc., lié à Endeavor Energy Resources L.P., et 877 millions par ExxonMobil, lié à Pioneer Natural Resources Company) et 4,4 milliards de barils vendus, essentiellement du fait de la consolidation du panel (Pioneer, Southwestern, Marathon Oil, Callon, SilverBow, Enerplus étant passés sous contrôle d’autres sociétés du périmètre de l’édition 2025).

Périmètre, méthodologie et portée

Le champ 2025 se limite à quarante sociétés contre cinquante lors des millésimes précédents, en cohérence avec l’intensification des consolidations. Malgré cette réduction, la couverture demeure alignée, l’échantillon représentant environ 41 % de la production combinée US du millésime étudié. Les définitions de pairs sont inchangées : les intégrées combinent amont et aval, les indépendantes se concentrent sur l’amont, et les « grandes indépendantes » franchissent le seuil d’un milliard de BOE en réserves mondiales en fin d’exercice.

Le classement gazier souligne l’importance d’EQT Corporation, première par les réserves (24 545 Gpi³) et la production (2 086 Gpi³) sur le panel 2024, tandis que les effets des acquisitions expliquent des écarts entre 2023 et 2024 dans l’ordre des principaux détenteurs ou producteurs rapportés par l’étude. Le tableau présente également ExxonMobil, Range Resources Corporation, Antero Resources Corporation et, pour la production, Coterra Energy Inc. et Chevron Corporation parmi les volumes les plus élevés.

Repères opérationnels pour comités d’investissement

Les faits établis par l’étude EY décrivent un arbitrage clair : multiplication des capex consolidants, stabilisation des coûts unitaires, hausse des réserves pétrolières portée par les achats et retrait des réserves gazières en lien avec la baisse du prix SEC. Les taux de remplacement « toutes sources » sont plus élevés pour le gaz que pour le pétrole, en partie du fait des acquisitions, tandis que les retours aux actionnaires se normalisent sans disparaître. Les zones géologiques ciblées par les transactions montrent une préférence pour des inventaires forables abondants, avec une part accrue d’actifs non prouvés. Les séries chiffrées et définitions normalisées (SEC, WTI, BOE, PRAC, netback, F&D) fournissent un référentiel homogène pour l’analyse financière et la planification industrielle.

ADNOC, Microsoft, Masdar et XRG verrouillent énergie et charges IA

Le montage associe outils d’IA industrielle, approvisionnements électriques continus et véhicules d’investissement, avec des volumes et des métriques alignés sur les exigences des centres de données à haute densité et sur l’optimisation opérationnelle en production pétrolière et gazière.

Iberdrola conclut l’acquisition de 30,29% de Neoenergia pour 1,88 milliard d’euros

Iberdrola a finalisé l’acquisition de 30,29% de Neoenergia pour 1,88 milliard d'euros, renforçant ainsi sa position stratégique sur le marché énergétique brésilien. L’opération marque une étape importante dans l’expansion d’Iberdrola en Amérique Latine.

Dominion Energy revoit à la hausse ses bénéfices au troisième trimestre 2025

Dominion Energy a enregistré un bénéfice net de $1.0bn au troisième trimestre 2025, soutenu par une solide performance opérationnelle et un affinement de ses prévisions annuelles.
en_114021151540

Vattenfall porte son résultat opérationnel à 21,47 mn SEK sur fond de repositionnement nucléaire

Le groupe suédois Vattenfall améliore son résultat opérationnel sous-jacent malgré la fin d’effets exceptionnels, soutenu par ses activités nucléaires et de négoce, dans un contexte de réajustement stratégique sur les marchés européens.

ACWA Power conclut pour $10bn d’accords énergétiques et financiers au FII9

ACWA Power a signé pour $10bn de projets et financements couvrant l’Asie centrale, le Golfe, la Chine et l’Afrique, marquant une nouvelle étape dans son expansion énergétique internationale.

Athabasca Oil renforce ses rachats d’actions sur fond de trésorerie solide

Athabasca Oil intensifie sa stratégie de rachat de titres après un troisième trimestre marqué par une hausse modérée de la production, une génération de flux de trésorerie robuste et une gestion disciplinée du capital.
en_1140311074540

Schneider Electric maintient ses objectifs malgré un impact de change de €466mn

Schneider Electric a confirmé ses objectifs annuels après une croissance organique de 9% au troisième trimestre, portée par les centres de données et les industries manufacturières, malgré un effet de change négatif de €466mn ($492mn).

Prysmian relève ses objectifs annuels après des résultats records au 3e trimestre

Le fabricant italien de câbles industriels a enregistré un chiffre d’affaires supérieur à 5 milliards d’euros au troisième trimestre, porté par la demande en câbles à haute tension, et ajuste à la hausse ses prévisions pour l’année 2025.

P.S.P. Specialties entre aux Philippines avec ses huiles pour accompagner l’expansion du réseau

Le groupe thaïlandais vise les distributeurs et développeurs d’énergie aux Philippines, alors que le réseau national prévoit PHP900bn ($15.8bn) d’investissements dans de nouvelles capacités de transformation électrique.
en_1140311070540

Scatec réduit sa dette de 27% et franchit un record de 3 392 MW en projets

Scatec renforce sa croissance au troisième trimestre 2025 avec une baisse significative de sa dette, un carnet de commandes en hausse et une expansion continue sur les marchés émergents.

Air Liquide lève €2,15bn pour financer l’achat du sud-coréen DIG Airgas

Le groupe français de gaz industriels a émis des obligations à taux moyen inférieur à 3% pour sécuriser l’acquisition stratégique de DIG Airgas, sa plus importante opération depuis dix ans.

Naturgy enregistre €1,67bn de bénéfice net et confirme son objectif annuel

Avec un bénéfice net en hausse de 5,6% sur neuf mois, Naturgy prévoit de dépasser les €2bn en 2025, tout en lançant une OPA sur 10% de son capital et en s’impliquant dans le débat nucléaire espagnol.
en_1140290945540

OMV affiche un bénéfice opérationnel de €1,26bn au T3 malgré des revenus en baisse

Le groupe énergétique autrichien OMV a dégagé un bénéfice opérationnel en hausse de 20% au troisième trimestre 2025, porté par la performance de ses activités dans les carburants et la pétrochimie, malgré un recul de son chiffre d'affaires.

Equinor enregistre un bénéfice opérationnel ajusté de 6,21 milliards USD au troisième trimestre

Equinor a annoncé une progression de sa production de 7% et un flux de trésorerie solide, malgré une baisse des prix des hydrocarbures qui a pesé sur ses résultats nets au troisième trimestre 2025.

Boralex nomme Ted Di Giorgio au sein de son conseil d’administration

L’ancien associé principal d’EY rejoint le conseil d’administration de Boralex, apportant plus de trois décennies d’expérience en audit et gouvernance au service du groupe énergétique canadien.
en_1140290941540

Iberdrola versera un acompte record de €1.7bn à ses actionnaires en janvier

Iberdrola a confirmé le versement d’un dividende intérimaire de €0.25 par action en janvier, représentant un montant total de €1.7bn ($1.8bn), en hausse de 8.2% par rapport à l’année précédente.

Le MIT lance Macro, un outil de modélisation pour anticiper les besoins énergétiques

Un nouveau logiciel développé par le MIT permet aux planificateurs de systèmes énergétiques d’évaluer en amont les infrastructures nécessaires face aux incertitudes liées à la transition énergétique et à la hausse de la demande électrique.

Noble affiche une perte de $21mn mais sécurise $740mn de nouveaux contrats

Noble Corporation a publié une perte nette au troisième trimestre 2025 tout en renforçant son carnet de commandes à $7.0bn grâce à plusieurs contrats majeurs, dans un contexte de marché offshore en transition.
en_1140281041540

Les géants des services pétroliers se tournent vers l’IA face au repli du forage

SLB, Halliburton et Baker Hughes investissent dans les infrastructures d’intelligence artificielle pour compenser la baisse de la demande de forage en Amérique du Nord.

EDF va rembourser par anticipation des prêts bancaires de €7,4bn d’ici janvier 2026

L’énergéticien français a annoncé le remboursement anticipé de dettes bancaires à moyen terme, une opération rendue possible par sa liquidité nette renforcée et le succès de ses récentes émissions obligataires.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25£/mois*

*facturé annuellement à 99 £ la première année, puis 149£/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2£/mois*
puis 14.90£ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.