« Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent marquer le début d’un nouveau front de guerre extrêmement dangereux, » a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA). Cette déclaration a été faite à l’ouverture d’une réunion urgente à Vienne, soulignant la gravité de la situation. Face aux attaques, l’Ukraine envisage de décentraliser sa production énergétique.
Détails des attaques
Depuis dimanche, la centrale de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, a subi une série d’attaques de drones. « Il s’agissait des premières depuis novembre 2022 à cibler directement la centrale, » rapporte l’IAEA. La tension entre Moscou et Kiev s’intensifie, chaque partie rejetant la responsabilité sur l’autre.
Appels à la retenue
« Les frappes doivent cesser », a insisté M. Grossi, affirmant que « attaquer une installation nucléaire n’est absolument pas une option. » Il a réitéré l’appel à « la retenue maximale » pour éviter une catastrophe majeure.
Réactions des parties et de la communauté internationale
À la suite de la réunion qui a duré trois heures et demi, l’ambassadeur russe auprès de l’AIEA, Mikhaïl Oulyanov, s’est dit « satisfait par la discussion », espérant une cessation des hostilités par l’Ukraine. L’Union européenne a exprimé son inquiétude, exhortant la Russie à retirer ses forces pour minimiser les risques nucléaires.
Contexte et implications futures
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, la situation autour de Zaporijjia est devenue un point de tension critique. Les fréquentes attaques contre la centrale, située à Energodar près du Dniepr, soulèvent des inquiétudes internationales majeures quant à la sécurité nucléaire régionale.
Ainsi, les événements à Zaporijjia signalent un possible tournant dans le conflit ukrainien, avec des implications profondes pour la sécurité nucléaire mondiale. La communauté internationale reste en alerte face à ces développements alarmants.