ERG adopte sa stratégie 2021-2025. Le groupe italien mise ainsi sur la durabilité, les critères ESG et l’augmentation de ses actifs renouvelables. En chiffre : +1,5 GW d’énergie renouvelable et 2 milliards d’euros d’investissements d’ici 2025 en renforçant la présence en Europe.
ERG espère 550 millions d’euros de bénéfices en 2025
Le leader de l’énergie éolienne en Italie a approuvé son plan d’affaires pour 2021-2025. La nouvelle stratégie d’ERG reste donc axée sur la croissance des énergies renouvelables, avec environ 2 milliards d’euros d’investissements. Le groupe prévoit enfin de diversifier son portefeuille d’énergie renouvelable au profit du photovoltaïque, en pénétrant de nouveaux marchés européens propices à son développement.
Paolo Luigi Merli, le Directeur Général d’ERG, a annoncé : « Il s’agit d’un plan d’affaires dans l’esprit de la durabilité, où la stratégie commerciale et les objectifs ESG sont étroitement intégrés. Une croissance de 1,5 GW de la capacité installée, difficile mais solide, avec plus de 60% de l’objectif garanti par des projets en construction ou à un stade avancé de développement. Compte tenu de ce qui précède, nous prévoyons un BAIIDA d’environ 550 millions d’euros d’ici 2025, malgré l’expiration progressive des incitations au cours de la période du plan. »
Plan ESG : équilibre entre affaires et durabilité
Les objectifs ESG (Environnement, Social, Gouvernance) sont au cœur de la stratégie du groupe. Aussi, cette stratégie repose sur les quatre piliers déjà présents dans le rapport 2020 d’ERG. À savoir, la lutte contre le changement climatique, l’engagement en faveur des communautés, le bien-être du personnel et une bonne gouvernance.
Tout d’abord, ERG vise à atteindre la neutralité carbone pour les émissions de scope 1 et 2 d’ici 2025. Pour ce faire, l’entreprise a l’intention de réaliser son projet de repowering et de reblading circulaire à 98%.
ERG continue ensuite d’œuvrer pour l’engagement de ses territoires. Avec au moins 1% de ses revenus alloués aux communautés locales et un programme de formation pour les prochaines générations. Enfin, pour son propre personnel, ERG met en œuvre une politique de diversité et d’inclusion.
+1,5 GW d’énergie renouvelable d’ici 2025
Par la suite, ERG cherche à accroître sa production d’énergie renouvelable en Europe. L’objectif étant d’atteindre une capacité installée de 4,7 GW d’ici 2025, soit une augmentation de 1,5 GW.
Pour cela, le groupe développe des projets de construction au Royaume-Uni, en Pologne, en France et en Suède pour un total de 400 MW. Mais aussi des projets de repowering éolien en Italie d’environ 200 MW. Enfin, des projets greenfield de 300 MW d’énergie éolienne et solaire ainsi qu’une croissance de 600 MW grâce à des opérations de fusion et d’acquisition.
Diversification géographique et technologique
La croissance d’ERG dans le secteur des énergies renouvelables passera également par une politique de diversification géographique. En se basant sur les perspectives de croissance des marchés européens, le groupe s’implantera dans de nouveaux pays cibles. Cela permettra à ERG de consolider sa présence en Europe, mais aussi d’évaluer de nouvelles zones géographique où s’implanter.
Une autre étape nécessaire à la croissance du groupe est la diversification technologique de son portefeuille d’énergie renouvelable. Si l’entreprise se spécialisait jusqu’ici dans l’éolien, elle cherche désormais à étendre sa production d’énergie solaire. ERG espère ainsi profiter des perspectives de développement encourageantes du marché photovoltaïque en Europe.
Enfin, ERG souhaite jouer un rôle dans l’identification et la valorisation des technologies innovantes. Pour cette raison, le groupe reste attentif aux nouvelles opportunités de stockage d’énergie, ainsi qu’au développement de l’hydrogène vert.
Sécurisation des revenus
Pour finir, le plan d’ERG prévoit un renouvellement de la direction ainsi qu’une refonte des compétences. Et ce, notamment dans les secteurs du développement commercial et de la vente d’électricité. Ainsi, la vente d’électricité se fera sur une base « quasi-réglementée », par le biais d’enchères de CFD ou PPA. Permettant ainsi une plus grande stabilité des flux et une capacité d’emprunt accrue pour soutenir la croissance.