Equinor réoriente sa stratégie vers le pétrole et le gaz en Afrique

Le groupe norvégien Equinor prévoit d’augmenter sa production de pétrole et de gaz de plus de 10 % d’ici 2027. Face aux contraintes économiques, l’entreprise réduit de moitié ses investissements dans les énergies renouvelables et renforce sa présence en Afrique, notamment en Tanzanie.

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La compagnie énergétique norvégienne Equinor, active dans plusieurs régions du monde, ajuste sa stratégie pour faire face aux évolutions du marché. Selon ses résultats financiers de 2024, l’entreprise a enregistré des revenus et des marges d’exploitation solides, mais ses bénéfices nets sont en légère baisse. Afin de préserver sa rentabilité, elle privilégie désormais ses segments traditionnels du pétrole et du gaz.

Une production accrue et des investissements redirigés

Anders Opedal, PDG d’Equinor, a annoncé une hausse de plus de 10 % de la production de pétrole brut et de gaz naturel entre 2024 et 2027. Cette décision s’accompagne d’une réduction de 50 % des investissements dans les énergies renouvelables, qui passeront de 10 milliards USD à environ 5 milliards USD sur la même période. L’entreprise justifie cette réallocation de ressources par un ralentissement économique qui pèse sur la rentabilité de son portefeuille renouvelable.

Equinor s’aligne ainsi sur d’autres majors du secteur, comme BP, Shell et TotalEnergies, qui ont également revu leurs ambitions climatiques pour privilégier des actifs plus profitables. Cette réorientation vise à assurer des rendements à court et moyen terme tout en maintenant une position concurrentielle sur le marché de l’énergie.

Renforcement de la présence en Afrique

Le continent africain joue un rôle clé dans cette nouvelle orientation. En décembre 2024, Equinor a finalisé son retrait du Nigeria en cédant ses actifs pétroliers à Chappal Énergies pour 1,2 milliard USD. Cette opération s’inscrit dans une logique de rationalisation de son portefeuille et de concentration sur des projets plus stratégiques.

Dans le même temps, la Tanzanie demeure un axe de développement central pour le groupe norvégien. Equinor y conduit un projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’une valeur estimée à 42 milliards USD. Bien que retardé par des discussions prolongées avec les autorités locales, ce projet représente un levier de croissance majeur pour la compagnie et un moteur potentiel pour l’économie tanzanienne.

Un engagement maintenu dans le secteur énergétique africain

Malgré la baisse de ses investissements dans les énergies renouvelables, Equinor reste impliqué dans le développement énergétique en Afrique. L’entreprise participe à un fonds de 500 millions USD en collaboration avec TotalEnergies, BP et Shell, visant à améliorer l’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne.

Cette dynamique montre qu’Equinor, bien qu’adaptant ses priorités, conserve une stratégie d’investissement sur le continent, principalement axée sur l’exploitation du gaz naturel. L’évolution de ce positionnement stratégique dépendra des conditions du marché et des enjeux réglementaires locaux dans les années à venir.

OPEP+ prépare un débat décisif sur ses quotas face au risque d’excédent

Huit membres de l’OPEP+ se réunissent pour ajuster leurs quotas, alors que les prévisions annoncent un excédent mondial de 3 millions de barils par jour d’ici la fin de l’année.

Les armateurs grecs réduisent leurs liaisons russes face aux nouvelles contraintes

Les compagnies maritimes grecques se retirent progressivement du transport de brut russe alors que l’Union européenne resserre les conditions de conformité sur le plafonnement des prix.

Un site stratégique de Transneft visé par une frappe en Russie

Une station du pipeline Stalnoy Kon, essentielle au transport de produits pétroliers entre la Biélorussie et la Russie, a été la cible d’une attaque de drones menée par les forces ukrainiennes dans l’oblast de Briansk.
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L’Irak négocie avec ExxonMobil l’accès à des capacités de raffinage en Asie

SOMO discute avec ExxonMobil pour accéder à des capacités de stockage et de raffinage à Singapour, visant à renforcer la présence de l’Irak sur les marchés asiatiques en croissance.

L’Union européenne redéfinit ses règles d’importation pour le pétrole et le gaz britanniques

Le nouveau standard d’importation de l’Union européenne impose au Royaume-Uni des ajustements majeurs sur ses exportations pétrolières et gazières, affectant la compétitivité et les flux commerciaux entre les deux marchés.

Londres prépare un nouveau régime fiscal pétrolier pour relancer la compétitivité du UKCS

Le Royaume-Uni s’apprête à remplacer l’Energy Profits Levy par un nouveau mécanisme fiscal, confronté à un dilemme entre équité et simplicité, sur fond de déclin du plateau continental britannique.
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L’Italie réclame des garanties énergétiques dans la vente potentielle d’IP à SOCAR

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La raffinerie Dangote contrainte de suspendre sa production d’essence pour plusieurs semaines

Le complexe de Dangote a arrêté sa principale unité d’essence pour une durée estimée de deux à trois mois, perturbant ses premières exportations vers les États-Unis.

Le flux pétrolier via Druzhba vers l’Allemagne rétabli après une frappe de drone

Rosneft Germany annonce la reprise des livraisons de pétrole vers la raffinerie PCK, après la réparation de l’oléoduc Druzhba touché par une attaque de drone en Russie ayant perturbé l’approvisionnement kazakh.
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CNOOC a lancé la production du champ Wenchang 16-2 en mer de Chine, un projet soutenu par 15 puits de développement et visant un plateau de 11 200 barils équivalent pétrole par jour d’ici 2027.

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