Equinor, Petoro, Shell, TotalEnergies et ConocoPhillips ont démarré le projet gazier offshore Troll phase 3 en mer du Nord. Le projet a un prix d’équilibre inférieur à 10 dollars et des émissions de CO2 de moins de 0,1 kg par baril équivalent pétrole.
Equinor et ses partenaires prolongent la plateforme Troll A
Les nouveaux puits sont reliés à la plate-forme Troll A et la phase 3 du projet Troll prolongera la durée de vie de la plate-forme au-delà de 2050.
Les volumes récupérables de la phase 3 de Troll, qui produira le gaz Troll West, sont estimés à 347 milliards de m3 de gaz. Converti en équivalent pétrole, cela représente 2,2 milliards de barils. Les investissements s’élèvent à environ 8 milliards de NOK (€780 millions).
Troll a généré des revenus substantiels pendant 25 ans et continuera à le faire pendant de nombreuses années encore. Les recettes annuelles de l’État provenant du seul projet Troll phase 3 sont estimées à une moyenne de plus de 17 milliards de NOK (€1,66 milliard).
8 puits d’exploitation
Le projet Troll phase 3 comprend huit puits dans deux gabarits, un nouveau pipeline et un ombilical reliant les gabarits à Troll A ainsi qu’un nouveau module de traitement du gaz sur la plateforme. Environ 70% des livraisons destinées à la phase 3 du projet Troll proviennent de fournisseurs norvégiens.
Le volume annuel des exportations de Troll équivaut à environ 8% de la consommation de gaz de l’UE. La poursuite du développement du champ Troll renforce également la capacité de la Norvège à garantir les livraisons de gaz à l’Europe dans les décennies à venir.
En 25 ans, Troll A a contribué à faire passer la consommation d’énergie en Europe du charbon au gaz, avec des émissions de carbone bien plus faibles. Elle a également été la première plateforme du plateau continental norvégien à être électrifiée, dès 1996.