Equinor souhaite convertir le site d’Oseberg situé sur le plateau continental de la Norvège. L’exploitation pétrolière laissera place à l’exploitation gazière. Cette reconfiguration du site devrait entrainer une diminution des émissions de CO2.
Equinor convertit son champ pétrolier d’Oseberg en champ gazier
Le site passera d’un actif majoritairement pétrolier à un actif principalement gazier. Les travaux de reconversion dureront quatre ans pour une mise en service en 2026.
Le plan de reconversion prévoit l’installation de deux compresseurs permettant d’augmenter le volume de gaz récupérable. Selon Equinor, le sous-sol renfermerait encore environ 60% des ressources en gaz, l’exploitation du pétrole arrivant à son terme. En outre, Oseberg dispose d’une capacité technique de 27 millions de m3/j.
100 milliards de m3 de gaz produit d’ici à 2040
La production sur le champ d’Oseberg est soumise à un système de quotas devant être approuvé par le gouvernement norvégien. Cette année gazière, débutée le 1er octobre 2021, Equinor et ses partenaires sont autorisés à produire 6 milliards de m3, soit plus que d’habitude.
Cette démarche de surproduction intervient dans un contexte où les prix du gaz sont très élevés. La société prévoit ainsi de produire 100 milliards de m3 de gaz d’ici à 2040.
Décarboner les champs pétro-gaziers
La société souligne en outre la nécessité de réduire les émissions de carbone de ses exploitations d’hydrocarbures. L’investissement à Oseberg vise donc aussi à diminuer d’environ 320.000 mt/an les émissions de CO2.
En 2020, les rejets de CO2 d’Oseberg se chiffrent à un million de tonnes, représentant une baisse de 15% depuis 2010. Equinor programme une baisse supplémentaire de 50% à 70% d’ici à 2030 grâce à l’électrification et à de nouveaux compresseurs.