En Équateur, la compagnie d’électricité publique – CELEC va dépenser $100 millions pour empêcher l’érosion de la rivière Coca qui menace dangereusement sa centrale hydroélectrique Coca Codo Sinclar, la plus grande du pays fournissant un tiers de son électricité.
En Équateur, l’érosion menace la plus grande centrale hydroélectrique du pays
La société d’État CELEC dépense $100 millions en structures pour empêcher la rivière Coca – qui érode violemment son lit depuis l’effondrement d’une chute d’eau de 130 mètres (426 pieds) dans la région amazonienne en février 2020 – d’atteindre le réservoir de la centrale Coca Codo Sinclair de 1500 MW, qui fournit un tiers de l’énergie de l’Équateur.
L’érosion de la rivière Coca a également provoqué l’éclatement des deux principaux pipelines du pays l’année dernière et les compagnies pétrolières ont dépensé des millions de dollars pour réacheminer les conduits – qui sont indispensables pour acheminer le brut, élément vital de l’économie du pays sud-américain, vers les ports de la côte Pacifique.
CELEC a déclaré que l’érosion a maintenant progressé jusqu’à 7,9 km (4,91 miles) du réservoir, mais qu’elle ralentit. Fin juin 2021, le processus se produisait à 9 km du réservoir.
$80 millions pour relancer les centrales thermoélectrique
En outre, CELEC va dépenser $80 millions pour récupérer quelque 426,4 MW de capacité de production thermoélectrique d’ici à 2022, avec 125 MW mis en service en novembre 2021 après des investissements dans sa centrale au fioul Esmeraldas I de 125 MW. En juillet 2021, Reuters a fait état des plans de la société visant à redémarrer les centrales à l’arrêt.
L’objectif étant d’assurer un approvisionnement électrique minimum en cas de probkème avec la centrlae Coca Codo Sinclair déclare Gonzalo Uquillas, directeur général de CELEC.