L’épargne verte est le nouveau projet de la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes. Pour la première fois, un organisme bancaire français lance une « banque de la transition énergétique ». Cette filière de la Banque populaire a pour but de permettre aux épargnants de financer des projets écologiques locaux. La nouvelle structure sera pilotée par un comité consultatif où siègent l’Ademe, la CNR, les PME du secteur comme Femat et un spécialiste de l’éco-construction.
Cet effort suit l’intérêt grandissant des investisseurs pour la transition énergétique et l’économie durable. Daniel Karyotis, Directeur général de la BP AURA a déclaré pour Tout Lyon:
« Nous donnons à nos clients la possibilité de participer activement au développement de projets écologiques et responsables dans leur région en mettant leur épargne à contribution. »
Une épargne verte voulue par les clients bancaires
Cette innovation est née d’un simple constat établit par Daniel Karyotis, Directeur général de la banque populaire Auvergne-Rhône-Alpes et de Pierre-Hubert Grenier, Directeur exécutif de la Banque de Transition Energétique. Les clients à 80% souhaitent être acteur de la transition écologique grâce à leur épargne, et au financement de projets locaux. Un comportement qui traduit une nouvelle prise de conscience écologique. Cependant, 75% d’entre eux attendent une transparence sur l’utilisation de leurs économies. Les projets financés seront donc détaillés sur un site dédié et limité au périmètre régional, selon Les Echos.
« Le mouvement s’est opéré bien avant le confinement et les considérations financières n’ont pas présidé seulement à son développement. La conscience environnementale est bien ancrée. Aujourd’hui, il est nécessaire de massifier les investissements en accroissant les équipements dédiés. Si l’on veut plus de décarbonisation, il faut mobiliser encore plus d’épargne. »
Le financement de projets écologiques locaux
De la méthanisation, à l’hydroélectricité en passant par l’hydrogène, cette nouvelle structure financera de nombreux projets dans les énergies renouvelables. Dans ce cadre, la banque a mis en place un partenariat avec l’Ademe, l’agence de la transition écologique, pour lui permettre de s’appuyer sur son réseau régional.
L’utilisation d’outils bancaires verts
La banque va se servir des « livrets de transition énergétiques » et de » livrets de développement durable » pour permettre la réalisation de ce projet. Il devrait garantir à l’établissement bancaire une image verte qui boostera ses transactions. BP AURA pourrait alors devenir le leader d’un mouvement qui devrait s’élargir à d’autres banques populaires.