Au Havre, Siemens Gamesa mise sur l’éolien offshore. L’entreprise ouvre la première usine au monde de nacelles et de pales sur le même site. Ainsi, la France développe une industrie directement liée aux énergies renouvelables.
La France compte sur l’éolien offshore
L’éolien offshore a le vent en poupe sur le territoire français. Il prend une place de plus en plus significative dans l’économie du renouvelable. En outre, 5 000 emplois sur les 22 000 de l’éolien concernent la filière offshore. D’ici 2035, les acteurs de l’offshore souhaite atteindre 20 000 emplois.
Ainsi, avec le lancement de ce nouveau site industriel, la France possède un tiers des capacités de production des éléments d’éoliennes offshore en Europe. GE Renewable Energy, les chantiers de l’Atlantique à Cherbourg, Montoir-de-Bretagne et Saint-Nazaire participent également au développement de cette économie française.
Un site unique et engagé dans la transition énergétique
L’usine de Siemens Gamesa est actuellement le plus grand projet dans le domaine des énergies renouvelables en France. L’entreprise emploie déjà 500 salariés et contribue au développement du port du Havre. À terme, elle vise la création de 250 emplois supplémentaires.
Le nouveau site de Siemens Gamesa illustre la volonté de l’industrie de l’éolien d’aller vers un développement local des projets. Ces professionnels du renouvelable sont en lien direct avec les acteurs économiques du territoire et les collectivités.
Anne-Catherine de Tourtier, présidente de France Énergie Éolienne, se réjouit :
« Pour ne plus être dépendant des importations d’énergies fossiles, qui représentent près de 65% de notre consommation d’énergie, nous devons disposer de moyens de production sur notre territoire et plus largement en Europe. Réimporter ces moyens de production, c’est recréer notre tissu industriel et créer des emplois et de la valeur ajoutée en France. Le nouveau site industriel de Siemens Gamesa au Havre illustre parfaitement cette démarche, et nous en sommes fiers ! »
Ainsi, cette usine s’intègre parfaitement dans le pacte signé, le 14 mars, entre l’États et les acteurs de l’éolien offshore. Celui-ci, signé à Port-la-Nouvelle, promeut le développement et la création d’emploi. De plus, il pousse l’État à planifier le développement de l’éolien offshore. En effet, la France souhaite atteindre les 18 GW en 2035 puis 40 GW en 2050.