L’éolien est de plus en plus plébiscité en France grâce à son bilan carbone moindre : entre 14,1 et 15,6g CO2/kWh pour une éolienne. En somme, combiné au solaire, l’éolien représente un moyen efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en France.
L’éolien et le solaire : 40% du mix énergétique d’ici 2030
En 2030, le mix énergétique français sera composé de 40% d’énergies renouvelables selon France Énergie Éolienne. La loi de transition énergétique fixe un objectif de neutralité d’ici 2050. Pour cela, la France souhaite substituer aux énergies fossiles des énergies décarbonées.
Fin du charbon en 2022 et part du nucléaire portée à 50% en 2035
Le gouvernement français prend des mesures restrictives, à l’image de la fermeture des dernières centrales à charbon d’ici 2022. Cela diminuerait les émissions de CO2 d’environ 10 millions de tonnes. Également, la part du nucléaire sera portée à 50% en 2035, grâce au développement du renouvelable.
Dans l’Union Européenne, le charbon ne représente plus que 13% du mix énergétique. 2020 est marquée par une véritable hausse du renouvelable dans la production d’électricité européenne. Il constitue ainsi 37% du mix énergétique, face à 38% d’énergies fossiles.
22 MtCO2 évitées en 2019 en France grâce au renouvelable
L’empreinte environnementale d’une éolienne est principalement due à sa fabrication et son transport. Sur l’ensemble de son cycle de vie, une éolienne n’émet ni GES ni particules lors de sa production d’électricité. Ainsi, l’éolien onshore émet en moyenne 14,1 g CO2 eq/KWh, et l’éolien offshore 15,6 CO2 CO2 eq/KWh selon les estimations de l’Ademe effectuées en 2017.
En 2019, l’éolien et le solaire ont permis d’éviter 22 millions de tonnes de CO2 en France. Selon le Réseau Transport Electricité (RTE), de nouvelles centrales à gaz ou à charbon ne seront pas nécessaires pour pallier l’instabilité de la production renouvelable.
Finalement, la baisse des émissions de CO2 observée ces dernières années s’explique directement par l’essor des énergies renouvelables. Elles devraient ainsi représenter 40% du mix électrique en France d’ici 2030. La part du nucléaire sera portée à 50% du mix en 2035 et les usines de charbon réduites à zéro en 2022 .