Eni a signé un nouveau contrat de partage de production avec SONATRACH, Oxy et TotalEnergies. L’objectif du contrat est de favoriser l’augmentation des investissements en Algérie.
Les quatre entreprises ont signé ensemble un contrat de partage de production (PSC) pour les blocs 404 et 208. Ces derniers se situent dans les terres, dans le bassin de Berkine, dans l’Est de l’Algérie.
Eni signe un contrat aux multiples intérêts
Ce contrat s’inscrit dans le cadre de la nouvelle loi algérienne de 2019 sur les hydrocarbures. Cette loi permet notamment d’attirer les investisseurs étrangers grâce à d’importants avantages fiscaux.
Le contrat devrait permettre aux différents acteurs l’ayant ratifié de stimuler les investissements, d’augmenter la production des champs et d’en allonger la durée d’exploitation de 25 ans. Le gaz ainsi extrait pourra être valorisé et vendu sur les marchés. Ainsi, l’Europe, cherchant à diversifier son approvisionnement, pourrait en profiter.
De plus, le contrat s’intéresse également à l’amélioration de l’extraction des réserves de gaz et à la diminution des émissions de CO2. Entre autres grâce au développement de nouvelles technologies et de projets d’efficacité énergétique et de décarbonation.
En somme, ce nouveau contrat entend remplir plusieurs objectifs. Il permet d’accroître les investissements dans le pays, augmenter les volumes de gaz extraits mais aussi participer à la décarbonation. Claudio Descalzi, PDG de Eni, commente:
« Grâce à ce nouveau contrat, des volumes supplémentaires de gaz seront mis à disposition pour l’exportation et pour le marché intérieur, en cohérence avec l’engagement d’Eni en faveur de la transition énergétique. Il souligne l’importance du partenariat stratégique avec SONATRACH, visant à des investissements à long terme en Algérie pour maximiser la valeur des actifs. »
Eni est présente en Algérie et dans le bassin de Berkine depuis 1981. Elle a une production d’environ 100.000 barils par jour et est la principale compagnie internationale en Algérie.