Eni annonce le début de sa production d’huile végétale à Makueni, au Kenya. Celle-ci sera ensuite envoyée vers des bioraffineries. L’entreprise italienne a récemment achevé la construction de son usine de collecte et de pressage des graines oléagineuses. Pour l’année 2022, elle a une capacité de production de 2.500. Néanmoins, à terme, celle-ci passera à 15.000 tonnes.
Eni lance son usine d’huile végétale Kenya
Le projet a été lancé il y a un an. À l’époque, Eni signait un accord avec le gouvernement kenyan pour la construction de l’usine. La production d’huile végétale d’Eni ne doit pas perturber la chaîne d’approvisionnement alimentaire. De fait, elle traitera des matières issues de cultures capables de résister à l’aridité et pouvant se développer sur des sols dégradés. Ainsi, Eni utilise le ricin, le croton ou autres coproduits de la chaîne du coton. Il s’agit alors de favoriser l’économie circulaire.
En outre, Eni a obtenu la certification européenne International Sustainability and Carbon Certification (ISCC-EU). Elle est la première entreprise au monde à certifier l’utilisation de ricin et croton pour la production de biocarburant. L’entreprise veut également obtenir une certification ILUC pour les risques liés à l’utilisation de la terre.
De plus, les graines serviront de bio engrais et d’aliments pour les animaux. Ainsi, Eni participe à la sécurité alimentaire du pays. Enfin, l’usine s’intègre dans un projet de coopération entre Eni et la population locale. Le hub fonctionnera également comme un centre de formation et de soutien technique pour les agriculteurs locaux.
Étendre ses activités agro-industrielles
Eni n’entend pas s’arrêter là. En 2023, elle souhaite accroître sa production avec la construction d’une nouvelle usine. Ainsi, l’entreprise italienne entend atteindre une capacité de production totale de 30.000 tonnes par an.
C’est dans cet objectif qu’Eni, au cours des dernières années, multiplie les accords avec les pays africains. On compte, par exemple, la Côte d’Ivoire, le Mozambique ou encore le Rwanda. Elle a d’ores et déjà lancé des études de faisabilité pour démarrer la construction prochaine d’usines de pressage et de collecte.