Eni annonce à son tour réduire ses activités avec la Russie. Cette annonce intervient quelques jours après les annonces faites notamment par BP et Shell. Ainsi, le conflit en Ukraine continue d’avoir des répercussions sur le marché de l’énergie.
Eni suspend les nouveaux achats de produits pétroliers de Russie
Il y a quelques jours déjà, Eni avait pris des mesures contre la Russie en réponse au conflit en Ukraine. L’entreprise italienne avait annoncé céder sa part dans le gazoduc Blue Stream, contrôlé conjointement avec Gazprom. Ce dernier relie la Turquie et la Russie au niveau de la mer Noire.
Aujourd’hui, Eni accentue les mesures. Elle annonce en effet suspendre tout nouvel achat de pétrole et de produits pétroliers en provenance de Russie. Cette annonce a été envoyée le 10 mars à S&P Global Commodity Insights.
Eni annonce également qu’elle suivra toutes les mesures qui lui seront imposées. L’entreprise énergétique se pliera ainsi aux décisions des institutions européennes, comme italiennes.
Avant la guerre en Ukraine, la Russie représentait quelque 30 % des importations européennes de pétrole brut. De plus, elle fournissait environ 40 % du gaz naturel de l’UE.
Cependant, la Commission européenne a annoncé vouloir rendre l’Europe indépendante des combustibles fossiles russes. Elle souhaite réaliser cet objectif « bien avant 2030 ».