Engie prévoit de faire une offre pour le projet de parc éolien de 800 MW de Yanbu prévu en Arabie saoudite. La société « examinera » également le projet de centrale solaire de 1,5 GW d’Ajban à Abu Dhabi.
Les énergies renouvelables en hausse dans la région
La croissance des énergies renouvelables va probablement s’accélérer dans la région. Les Émirats arabes unis tentent ainsi de répondre à une demande d’électricité étonnamment forte. De plus, Arabie saoudite cherche à rattraper ses objectifs en matière d’énergies renouvelables et Oman s’éloigne des centrales au gaz. Frédéric Claux, directeur général de l’énergie thermique et de l’approvisionnement pour l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique a déclaré :
« Aux Émirats arabes unis, ils pensaient après le COVID que la demande d’électricité reprendrait plus lentement, mais ce que nous avons vu l’année dernière, c’est une augmentation de 6 ou 7 % et cela pourrait continuer de la même manière en 2022 et 2023. Je comprends qu’ils veulent accélérer la croissance des énergies renouvelables et il y aura de nouveaux appels d’offres très bientôt. »
Les objectifs d’Engie
Engie dépassera probablement son objectif d’énergies renouvelables d’au moins 4 GW en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie d’ici 2030, contre 2 GW actuellement. M. Claux déclare à ce propos :
« Si nous remportons le projet éolien de Yanbu en Arabie Saoudite, cela représente 800 MW d’un seul coup. Et nous étudions des projets en Afrique du Sud, en Égypte, au Maroc et en Australie également »
Sur les 2 GW actuellement installés, 1,5 GW se trouvent en Inde. Engie prévoit d’avoir des émissions nettes nulles d’ici 2045. Cela signifie qu’elle doit remplacer ses projets d’énergie conventionnelle. Il est possible que les énergies renouvelables et le gaz soient combinés dans certains projets jusqu’à ce qu’une meilleure technologie soit développée. Engie vise notamment les technologies de stockage solaire une fois qu’elles seront moins coûteuses.