L’énergie marémotrice a un potentiel important et pourraient aider les États à faire une transition écologique plus rapide. En effet, le monde regorge de 380 Twh par an, ce qui représente 2% de la production électrique mondiale annuelle. Simec Atlantis Energy a donc décidé d’acquérir un bail maritime de 12 MW pour profiter de cette énergie disponible.
L’énergie marémotrice au cœur du bail Normand
Le lundi 22 juin 2020 la préfecture de la manche a approuvé l’acquisition d’un bail pour le développement d’un projet de marémotrice. Selon Tim Cornelius, directeur général de Simec Atlantis Energy, le projet a été transféré de l’entreprise Engie à la société Normandie Hydroliennes. Cette dernière est une entreprise de développement d’énergie marine créée par Simec Atlantis Energy.
«Nous sommes ravis d’avoir reçu les approbations nécessaires pour transférer ce bail qui nous permettra désormais de progresser immédiatement avec le développement de l’un des plus grands réseaux d’énergie marémotrice d’Europe. »
Un projet soutenu par diverses entreprises
Cette entreprise est soutenue par l’agence de développement pour la Normandie, le fonds d’investissement régional Normand de participation et l’agence régionale de développement économique de Normandie. Le groupe industriel Elfinor, spécialiste dans l’ingénierie haute gamme et la fabrication navale, nucléaire et aérospatiale fait aussi partie du projet.
L’entreprise Simec Atlantis Energy détient, toujours, 49% des parts de l’entreprise. Cet actionnaire principal cherche à étendre sa collaboration pour le projet d’énergie marémotrice en Normandie.
Une négociation avec les autorités gouvernementales
Pour créer ce projet de plusieurs centaines de Mégawatts l’entreprise a négocié avec plusieurs partenaires. Elle a fait appel à l’agence française de l’environnement et de la maitrise de l’énergie et les ministères concernés pour obtenir son bail.
Un potentiel Normand important
Les installations créant l’énergie marémotrice seront construites à Raz Blanchard en Basse Normandie. Cet endroit à un potentiel important selon Tim Cornelius. En effet, les marées de la région sont les plus fortes de France et détiennent 50% de l’énergie marémotrice nationale.
«Les eaux territoriales normandes disposent d’énormes ressources marémotrices inexploitées et des progrès matériels peuvent désormais être réalisés dans la mise en place des infrastructures et de la chaîne d’approvisionnement nécessaires en Normandie pour réaliser ce projet de plus de 50 millions d’euros. »
L’énergie durable comme créateur d’emplois.
Pour exploiter l’énergie issue des marées, l’entreprise prévoit de construire deux bassins de hauteurs différentes séparés par un barrage. Dans la région, une centrale à Rance existe déjà en Bretagne et produit 240 MW par ans. Ces projets permettent non seulement de créer un certain nombre d’emplois mais aussi de produire une énergie plus verte et durable selon Tim Cornelius.
«Cette approbation nous permettra de continuer avec la tâche de fournir une énergie durable à cette région tout en créant des emplois locaux et en attirant des investissements substantiels dans la région. »
Exploiter 2 GW dans Alderney Race
L’entreprise a pour objectif d’exploiter jusqu’à 2 GW de puissance dans le détroit de Alderney Race. Celui-ci, long de 13 KM, relie Alderney et la Hague en France. Normandie Hydroliennes pense aussi pouvoir exploiter 1 GW grâce aux concessions adjacentes sous le contrôle de la ville d’Alderney.
«Normandie Hydrolienne s’engage à faire en sorte que cette baie soit le catalyseur de l’installation et de la livraison d’au moins 1 GW de capacité opérationnelle dans Alderney Race, qui pourrait être rapidement étendue à 2 GW avec le bon investissement, le soutien du gouvernement et la collaboration avec des développeurs de partout. France. »
Simec Atlantis Energy a donc décidé d’investir dans une énergie verte en voie de développement.