Enel a annoncé aujourd’hui la vente de tous ses actifs en Roumanie à PPC, fournisseur d’énergie grec public, pour un montant de 1,26 milliard d’euros. Cette vente s’inscrit dans la continuité du plan de cession annoncé par le CEO d’Enel en novembre 2022.
Un plan de cession pour réduire l’endettement
En effet, Enel prévoit des cessions d’actifs pour un montant total de 21 milliards d’euros dans le cadre de son plan stratégique 2023-2025. Ce plan vise à réduire l’endettement du groupe et à se concentrer sur six marchés clés. Cette stratégie devrait permettre de réduire la dette du groupe à une fourchette comprise entre 51 et 52 milliards d’euros fin 2023, contre 58 à 62 milliards en 2022.
Une stratégie de rationalisation axée sur six marchés clés
Enel compte ainsi se concentrer sur l’Italie et l’Espagne en Europe, et sur les Etats-Unis, le Brésil, le Chili et la Colombie en Amérique latine. Cette stratégie de rationalisation sera en grande partie réalisée cette année. En outre, Enel a amorcé son retrait d’Argentine en annonçant en février un accord sur la vente d’actifs pour un montant de 102 millions de dollars. Le groupe prévoit également de se retirer du Pérou.
Impact sur la dette nette d’Enel
La vente des actifs en Roumanie aura un impact positif de 1,7 milliard d’euros sur la dette nette d’Enel. En revanche, cette transaction aura un effet négatif d’environ 1,4 milliard d’euros sur le bénéfice net d’Enel pour la période 2022-2023.
En conclusion, la cession des actifs d’Enel en Roumanie marque une étape importante dans la mise en œuvre de son plan de cession, qui vise à réduire l’endettement du groupe et à se concentrer sur six marchés clés. Le groupe italien poursuit ainsi sa stratégie de rationalisation en se retirant progressivement de certains marchés, tout en se concentrant sur ceux qu’il considère comme les plus prometteurs.