Enedis: un accord sur les salaires soumis aux salariés

La direction et les syndicats d’Enedis sont parvenus à un accord sur les salaires qui doit encore être soumis aux salariés.

La direction et les syndicats d’Enedis sont parvenus à un accord sur les salaires qui doit encore être soumis aux salariés et signé formellement par les organisations syndicales, a-t-on appris mercredi auprès de la CGT.

La direction a proposé “4,6% d’augmentation pour tous, qui se rajoutent aux 2,3% de la branche”, ainsi que des mesures individuelles et une prime, a déclaré à l’AFP Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

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Premier syndicat du gestionnaire du réseau de distribution électrique, la CGT revendiquait, pour compenser l’inflation, une augmentation représentant “a minima 200 euros bruts par mois” pour l’ensemble des salariés, y compris la revalorisation du salaire national de base prévu par l’accord de branche et l’augmentation au sein de l’entreprise.

Contactée par l’AFP, la direction d’Enedis confirme qu’un accord a “été proposé à la signature des organisations syndicales jusqu’au 22 novembre”. Par comparaison, dans le même secteur de l’énergie, la direction de GRDF a proposé 2,3% d’augmentation.

Si la CGT refuse de signer cet accord soumis à signature jusqu’au 18 novembre, les trois autres syndicats représentatifs (CFDT, FO, CFE-CGC) pourraient signer majoritairement cet accord.

“Quand je vois l’accord d’Enedis, et quand je vois l’accord de GRDF, ça met encore plus en avant la moins-disance de GRDF dans sa négociation”, a observé M. Lambert, qui pointe un “risque d’amertume parmi les salariés” du “cousin” d’Enedis chargé de la distribution du gaz.

“Nombre d’agents nous demandent de ne pas lâcher”, a indiqué Eric Gautier, coordinateur syndical CGT pour GRDF, selon qui “de nombreux sites ont été bloqués” mardi, par des grévistes d’Enedis, mais également de GRDF.

La journée a mobilisé 42% de grévistes chez Enedis, et environ 20% chez GRDF, selon la FNME-CGT.

“Il y a quelques années, on travaillait tous ensemble, (…) donc aujourd’hui, les agents de GRDF vont vivre la décision d’Enedis comme une injustice pour eux”, a souligné M. Gautier.

“Il n’est pas impossible, malheureusement, vu la colère qui est en train de monter, qu’il y ait des actions qui se réalisent à certains endroits du territoire qu’on ne va plus maîtriser”, a-t-il conclu, évoquant des
“interventions sur le réseau”, susceptibles de perturber l’alimentation en gaz des clients.

GRDF emploie près de 11.500 salariés dans toute la France, Enedis en compte environ 38.000.

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