Enbridge acquiert des entreprises américaines pour devenir le principal fournisseur de gaz naturel.
Enbridge devient le plus grand fournisseur de gaz naturel en Amérique grâce à une acquisition de 14 milliards de dollars
Qualifiant l’entente « d’opportunité d’une génération », le PDG d’Enbridge, Greg Ebel voit ces entreprises comme des « infrastructures indispensables pour fournir une énergie sûre, fiable et abordable ». Elles « devraient jouer un rôle essentiel dans la transition vers une énergie durable », estime-t-il.
Bien qu’il émette moins de CO2 à la combustion que le pétrole et le charbon, le gaz naturel libère de grandes quantités de méthane, soutiennent ses détracteurs.
Enbridge consolide sa position de leader gazier avec l’acquisition de Dominion Energy
Les acquisitions d’East Ohio Gas, de Questar Gas et de Public Service Co of North Carolina s’élèveront à 9,4 milliards de dollars en liquidités et à 4,6 milliards de dollars sous forme de reprise de dettes, a précisé l’entreprise dans un communiqué.
Elles permettront également de diversifier considérablement l’empreinte géographique de l’entreprise dans l’Ohio, l’Utah, le Wyoming, l’Idaho et la Caroline du Nord, des régions prometteuses selon Enbridge. À la clôture de la transaction, le géant canadien fournira plus de 2,5 milliards de mètres cubes par jour de gaz à environ 7 millions de clients dans ces États.
Dominion Energy, dont le siège se trouve à Richmond, en Virginie, est l’un des plus grands producteurs et transporteurs d’énergie du pays. L’acquisition des actifs américains doit être finalisée l’année prochaine après l’obtention des autorisations réglementaires.
Pourquoi cela compte ?
Cette acquisition majeure d’Enbridge renforce sa position en tant que principal fournisseur de gaz naturel en Amérique du Nord. Alors que les appels à réduire la dépendance aux énergies fossiles se multiplient, cette transaction souligne l’importance continue du gaz naturel dans le mix énergétique. Cependant, les préoccupations environnementales concernant les émissions de méthane associées au gaz naturel persistent, ce qui soulève des questions sur la durabilité à long terme de cette source d’énergie.