Al Gore, lors de la COP28 à Dubaï, a ciblé les émissions de gaz à effet de serre des Émirats arabes unis, mettant particulièrement en lumière l’empreinte carbone d’Adnoc, la compagnie pétrolière nationale. Présentant des données de Climate TRACE, il a révélé des émissions significatives de CO2 et de méthane, souvent invisibles dans les rapports statistiques ordinaires.
Technologie Avancée pour Traquer les Émissions
Climate TRACE utilise 300 satellites et l’intelligence artificielle pour détecter précisément les émissions de gaz à effet de serre. Cette technologie offre une vue plus claire des véritables émissions, contrairement aux estimations statistiques traditionnelles. Les données de 2022 montrent une augmentation de 7,54% des émissions des Émirats arabes unis par rapport à 2021.
Engagements et Réalités en Contraste
Bien qu’Adnoc ait pris des engagements pour réduire les émissions de méthane d’ici 2025, les données de Climate TRACE suggèrent que les fuites de gaz existent toujours. Al Gore a cependant salué l’initiative de 50 compagnies pétrogazières, y compris Adnoc, qui se sont engagées à réduire leurs fuites de méthane.
Augmentation Globale des Émissions
Selon Climate TRACE, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont atteint 58,5 milliards de tonnes d’équivalent CO2 en 2022, marquant une hausse de 1,5% par rapport à 2021. Cinq pays, dont la Chine, les États-Unis, l’Inde, l’Indonésie et la Russie, sont responsables de la majorité de cette augmentation.
Al Gore a conclu sa présentation en exhortant à une transition rapide vers des énergies renouvelables, loin des combustibles fossiles. Cette déclaration a été fortement applaudie, soulignant l’urgence d’agir face à la crise climatique.