Les Émirats Arabes Unis (UAE) sont en train de réviser le pourcentage de charbon propre dans leur bouquet énergétique de 2050, a déclaré un responsable du ministère de l’Énergie et des infrastructures le 24 août. En parallèle, le troisième plus grand producteur de l’OPEP poursuit ses plans de réduction des émissions.
Les Émirats Arabes Unis présentent leur feuille de route énergétique
Les Émirats Arabes Unis (UAE) ont exposé leur mix énergétique pour 2050. Celui-ci prévoit que 44% de l’électricité provienne des énergies renouvelables, 38 % du gaz, 12 % du charbon « propre » et 6% du nucléaire. Le charbon est dit « propre » lorsque le dioxyde de carbone généré par la centrale à charbon est capturé puis stocké.
La stratégie prévoit également de réduire de 70% l’empreinte carbone de la production d’électricité. Actuellement, le gaz est la principale source de production d’électricité dans les UAE.
« En ce qui concerne le charbon propre, nous révisons également le pourcentage avec le gouvernement de Dubaï », déclare Nawal Alhanaee, directeur par intérim du département de l’énergie future au ministère, lors de la conférence virtuelle Green Hydrogen Middle East 2021 organisée par Global Transmission.
Une centrale au charbon « propre » à Dubaï
ACWA Power et le consortium Harbin Electric construisent ainsi la 1ère centrale au charbon « propre » dans la région du golfe. Le projet Hassyan déploiera une puissance de 2,4 GW, à Dubaï, sur la base du modèle d’approvisionnement des producteurs indépendants d’électricité. Avec pour objectif d’être pleinement opérationnel en 2023.
-23,5% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030
Les UAE se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 23,5 % d’ici à 2030 dans leur deuxième contribution déterminée au niveau national, soumise en décembre 2020 à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Dans l’ensemble, l’empreinte carbone par habitant des UAE est plus de quatre fois supérieure à la moyenne mondiale. Avec 20 mt de CO2 par habitant, contre une moyenne mondiale de 4,4 mt de CO2 en 2018, selon les données de l’Agence internationale de l’Énergie.