Immédiatement, la pénurie d’électricité engendrée par le blackout a provoqué de graves dysfonctionnements dans les diverses infrastructures des pays touchés.
Les grandes villes d’Asie centrale dans le noir
L’aéroport de Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan, a dû temporairement suspendre son activité. Dans les grandes villes, les métros se sont retrouvés à l’arrêt avec parfois les rames coincées dans les tunnels. Tous les contrôles lumineux utiles au système routier se sont éteints.
Plus problématique encore, les systèmes de chauffages et de traitement de l’eau ont été brutalement arrêtés.
La situation n’a pu être rétablie qu’après de longues heures de coupure. Le Kirghizstan et l’Ouzbékistan ont annoncé avoir relancé leurs centrales après avoir dû prendre des mesures de coupure d’urgence.
Les failles du réseau
Les réseaux de ces trois ex-Républiques soviétiques sont reliés par le Kazakhstan aux centrales de productions d’électricité russe en cas de nécessité.
Le gestionnaire du réseau KEGOC a justifié la coupure par un « déséquilibre d’urgence » sur une partie du réseau. Le Kirghizistan et l’Ouzbékistan ont fait le choix de ne pas se rattacher immédiatement au réseau centralisé d’Asie centrale afin de prévenir une nouvelle coupure.
Les causes de ce déséquilibre sont pour l’heure inconnues, mais certains spécialistes pointent la consommation importante des fermes de cryptomonnaies qui se sont fortement développées depuis quelques années au Kazakhstan. Le gouvernement combattait déjà depuis quelques années leur multiplication craignant, justement, un blackout national.