Le groupe français de construction Eiffage a obtenu un contrat d’une valeur supérieure à €1,5bn ($1,59bn) pour la réalisation de trois sous-stations électriques destinées à raccorder des parcs éoliens en mer situés au large des côtes bretonnes et méditerranéennes. Le contrat a été signé par Smulders, filiale belge d’Eiffage Métal, avec le gestionnaire du Réseau de Transport d’Électricité (RTE).
Trois sites stratégiques sélectionnés
Les installations concernées seront déployées sur les sites de Bretagne Sud, au large des îles de Groix et de Belle-Île-en-Mer, ainsi que sur deux zones en mer Méditerranée: Narbonnaise Sud-Hérault et Golfe de Fos. Les extensions prévues sur ces deux derniers sites, identifiées comme AO9, sont également incluses dans le périmètre du contrat.
Des structures métalliques de grande ampleur
Le contrat prévoit la construction de fondations métalliques appelées « jackets », ainsi que les topsides, éléments supérieurs des sous-stations contenant l’équipement électrique. Pour le projet de Bretagne Sud, les jackets atteindront environ 115 mètres de haut, 25 mètres de large et 35 mètres de long. En Méditerranée, elles mesureront environ 110 mètres de haut, 45 mètres de large et 50 mètres de long.
Ingénierie lourde et calendrier industriel
Les topsides pèseront près de 5.000 tonnes chacun, avec des dimensions dépassant 70 mètres de long, 35 mètres de large et 20 mètres de haut. Eiffage n’a pas communiqué de calendrier précis pour la livraison des équipements, mais la nature du contrat implique un déploiement étalé sur plusieurs années.
Un positionnement renforcé sur le marché européen
Avec ce contrat, Eiffage confirme son implantation industrielle dans le secteur des infrastructures électriques maritimes. Le groupe emploie 84.400 personnes dans le monde et a enregistré un chiffre d’affaires de €23,4bn ($24,8bn), dont 34% à l’international.