EDPR poursuit la croissance de son portefeuille et atteint 12,6 GW de capacité installée. L’entreprise compte 2,1 GW de plus dans son portefeuille qu’à la même période en 2020.
EDPR s’investit massivement dans le solaire
EDP Renewables quatrième producteur mondial d’énergies renouvelables, continue de dynamiser son portefeuille d’exploitation au premier semestre. Il a atteint 12,6 GW, soit 2,1 GW de plus qu’à la même période en 2020.
Sur ce total, 11,7 GW sont entièrement consolidés et 841 MW sont consolidés par mise en équivalence. Notamment sur des participations dans des projets en Espagne, au Portugal, aux États-Unis, ainsi que dans des projets offshore.
691 MW de plus depuis décembre 2020
EDPR ajoute ainsi un total de 691 MW de capacité éolienne et solaire depuis décembre 2020. Dont 83 MW en Europe, 537 MW en Amérique du Nord et 28 MW en Asie-Pacifique. En outre, le capital consolidé a augmenté de 43 MW grâce au projet offshore Seamade en Belgique qui vient de démarrer.
D’autre part EDPR a conclu avec succès la vente d’une participation de 68% dans un portefeuille éolien aux États-Unis (275 MW). Au total, la variation nette du portefeuille consolidé d’EDPR a été de 415 MW supplémentaires.
2,9 GW en construction
En outre, au 30 juin 2021, EDPR disposait de 2,9 GW de nouvelles capacités en construction : 2195 MW d’éolien terrestre, 421 MW de solaire et 269 MW de participations dans des projets éoliens offshore. Au cours du premier semestre, EDPR a produit 15,3 TWh d’électricité propre (+5 %), évitant ainsi 10 millions d’émissions de CO2.
Un chiffre d’affaires toutefois en baisse
L’EBITDA s’élève à 654 millions d’euros (-13% par rapport au T1 2020), impacté par différents facteurs tels que le phénomène météorologique aux États-Unis.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise a diminué de 6% en glissement annuel pour atteindre 856 millions d’euros. Cette diminution s’explique par l’impact des ventes, la baisse du prix de vente moyen et la conversion défavorable des devises. Le phénomène météorologique qui a eu lieu au premier trimestre de l’année aux États-Unis a également affecté l’évolution des revenus.
Ces facteurs ont également eu un impact sur le bénéfice, qui a atteint 142 millions d’euros, en baisse de 44 %. Par conséquent, l’EBITDA a baissé de 13 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 654 millions d’euros au premier semestre.
Malgré cela, l’activité a enregistré de bonnes performances en Europe et au Brésil. La dette nette a atteint €3,5 milliards reflétant la stratégie d’investissement compensée par l’augmentation de capital réalisée en avril.