EDPR met en service un nouveau parc éolien en Italie. Il se situe à Fulgatore, en Sicile.
EDPR se développe en Italie
Le nouveau parc éolien d’EDPR permettra de fournir de l’électricité à près de 28.000 foyers italiens. Le parc fonctionne grâce à 9 turbines d’une puissance totale de 44 MW.
Avec la finalisation de ce projet, EDP Renewables a atteint une puissance de 463 MW en Italie. Roberto Pasqua, directeur d’EDPR en Italie, déclare:
« Nous sommes très fiers de ce nouvel investissement, qui souligne l’engagement d’EDPR sur le marché italien des énergies renouvelables et témoigne de notre volonté de continuer à contribuer pendant de nombreuses années encore au développement socio-économique des régions dans lesquelles nous opérons. »
Un leader européen des énergies renouvelables ?
Le pays a mis les bouchées doubles concernant sa transition énergétique. D’abord, l’Italie dispose d’une grande capacité hydroélectrique, notamment dans le nord, qui lui fournit la plupart de son électricité renouvelable.
Elle peut surtout compter sur un ensoleillement très important, étant la 6e nation mondiale en termes d’exposition au soleil. En 2020, le pays mettait 800 millions d’euros sur la table pour accélérer les investissements dans le secteur. L’Italie prévoit, pour 2030, un mix énergétique composé à 30% d’énergies renouvelables. EDPR entend bien en profiter pour s’y développer.
Toutefois, en 2020, sa production électrique issue de l’éolien avait nettement diminué (-7,4%). La crise ukrainienne vient évidemment remettre en ordre de priorité toutes les sources d’énergies alternatives au gaz et au pétrole.
L’investissement d’EDPR est l’occasion pour le pays d’atteindre cet objectif plus rapidement. L’Italie va ainsi lancer la construction de 6 nouveaux parcs éoliens offshore sur ses côtes.
Mario Draghi déclarait:
« Des investissements accélérés dans les énergies renouvelables […] demeurent l’unique stratégie sur le long terme. »
Afin de faciliter leur développement, l’Italie mise sur une simplification des procédures. Toutefois, des associations comme Greenpeace alarment sur la nécessité de penser correctement ces technologies encore peu durables. Elles pourraient engendrer des coûts immenses concernant les problèmes de stockage, encore peu développés dans le pays ou de connexion au réseau.