Électricité de France (EDF) a relevé sa fourchette de production nucléaire pour l’année 2025, désormais estimée entre 365 et 375 térawattheures (TWh), contre une prévision initiale comprise entre 350 et 370 TWh. Cette révision s’appuie sur les premiers résultats opérationnels de son programme industriel visant à améliorer la performance de ses installations.
Un programme lancé pour sécuriser les investissements
Cette amélioration découle directement du plan d’actions « START 2025 », initié en 2019 par le groupe pour industrialiser et fiabiliser les cycles de maintenance. Le programme vise à renforcer la préparation des arrêts de tranche par la standardisation des procédures, la mutualisation des équipes, l’optimisation de l’allocation des ressources et le développement ciblé des compétences internes. À la fin septembre, 18 arrêts sur 33 réalisés en 2025 avaient été écourtés par rapport aux durées initialement prévues, améliorant la disponibilité des unités de production.
Une stabilité attendue sur le moyen terme
Pour les années 2026 et 2027, EDF maintient sa prévision de production nucléaire entre 350 et 370 TWh. Aucun ajustement n’est anticipé à court terme, bien que le groupe poursuive le déploiement de ses outils de pilotage industriel sur l’ensemble du parc. Ces prévisions s’inscrivent dans une stratégie de long terme visant à sécuriser les niveaux d’approvisionnement tout en stabilisant les performances techniques.
Un objectif annuel au-delà de 400 TWh
En parallèle des projections annuelles, les équipes opérationnelles d’EDF continuent de viser une capacité de production supérieure à 400 TWh par an. Cet objectif représente un seuil de référence pour le groupe, qui cherche à soutenir ses ambitions d’investissement tout en assurant un socle stable de production nucléaire domestique.
Le plan START 2025 s’impose comme un levier structurant dans cette dynamique, combinant approche industrielle, renforcement des formations et efficacité dans la gestion des arrêts techniques.