EDF et son démantèlement sont sur toutes les bouches, de Bruxelles à Paris. Les négociations continuent et les décisions tardent. Pour l’heure, le gouvernement discute avec les syndicats. Ces derniers étant sévèrement opposé au démantèlement d’EDF, au projet Hercule.
Opposition entre syndicats et gouvernants sur le cas EDF
Certains syndicats, tels que CFDT, ont rencontré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et ont entamé les négociations. La CGT pense que les pourparlers pourraient durer jusqu’à l’automne alors que le gouvernement souhaite adopter le projet Hercule en octobre. Il souhaiterait qu’elle soit adoptée, au maximum, avant le début de la campagne pour les élections présidentielles de 2022. Cette ambition pour EDF devrait être réalisable malgré un calendrier législatif très chargé.
Accord de principe sur la division d’EDF entre Paris et Bruxelles
Le démantèlement d’EDF avait été décidé par le président Français, en accord de principe avec l’Union Européenne, afin de préserver son secteur nucléaire, aujourd’hui très endetté. Mais aussi dans le but de continuer à faire prospérer certaines parties « plus lucratives de l’entreprise ». Les syndicats sont cependant totalement fermés à la restructuration d’EDF. Celle-ci entrainerai la clôture d’entreprises comme l’unité nucléaire, ce qui selon eux implique la privatisation de l’entreprise.
L’entreprise provoque des tensions dans le monde politique. En effet, le gouvernement français a la pression pour le passage de cette réforme. Il devait parvenir à un accord avec la Commission Européenne et les syndicats, mais les dates sont repoussées jusque nouvel ordre.