EDF et les industriels français en désaccord sur les contrats d’électricité à long terme

Les négociations entre EDF et les grands industriels français achoppent sur les tarifs de l'électricité, suscitant des inquiétudes quant à la compétitivité industrielle face aux offres européennes.

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Les discussions entre EDF et les principaux industriels français se heurtent à des divergences concernant les tarifs des contrats d’électricité à long terme. Ces contrats, essentiels pour garantir une stabilité des coûts énergétiques, sont au cœur des préoccupations des entreprises intensives en énergie.

Contexte des négociations

Depuis novembre 2023, EDF propose des contrats d’allocation de production nucléaire (CAPN) sur 15 ans, avec un objectif de prix moyen de 70 euros par mégawattheure (MWh). Cette proposition vise à remplacer le dispositif de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), qui permettait aux industriels de bénéficier d’un tarif de 42 euros par MWh jusqu’à fin 2025. citeturn0news14

Les industriels, représentés par l’Union des industries utilisatrices d’énergie (Uniden), estiment que le nouveau tarif proposé compromet leur compétitivité face à des concurrents internationaux bénéficiant de coûts énergétiques plus bas. Ils expriment des inquiétudes quant à leur capacité à maintenir leurs activités en France dans ces conditions.

Initiatives d’EDF et réactions

Le 6 mars 2025, EDF a annoncé l’ouverture de ses contrats CAPN à des entreprises européennes consommant plus de 7 gigawattheures par an, via un système d’enchères. Cette démarche vise à élargir la clientèle au-delà des frontières françaises et à diversifier les sources de revenus. citeturn0news14

Cette initiative a été perçue comme une pression supplémentaire sur les industriels français, qui y voient une concurrence accrue pour l’accès à l’électricité nucléaire à des tarifs compétitifs. L’Uniden a exprimé sa déception face à cette stratégie, la qualifiant d’« incompréhensible » dans le contexte des négociations en cours.

Position du gouvernement

Le gouvernement, actionnaire principal d’EDF, a exprimé sa préoccupation concernant l’absence d’accords conclus avec les industriels nationaux. Il encourage les deux parties à trouver une solution équilibrée qui préserve la compétitivité industrielle tout en assurant la viabilité économique d’EDF.

Les discussions se poursuivent, mais la situation reste tendue. Les industriels attendent des propositions tarifaires plus attractives, tandis qu’EDF doit concilier ses impératifs financiers avec les attentes de ses clients historiques.

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